Lubumbashi : Bongo te Tika ! L’art comme moyen de lutter contre les violences basées sur le genre

Lubumbashi : Bongo te Tika ! L’art comme moyen de lutter contre les violences basées sur le genre

« Bongo té, Tika ! » Entendez « pas comme ça ». Ce projet vise à sensibiliser la population aux enjeux liés aux violences basées sur le genre en RDC. A travers ce projet, Onu Femmes/RDC veut susciter la participation citoyenne en amenant les communautés à de meilleures prises de décisions afin d’éradiquer ces violences.

Le projet a été lancé le mardi 22 mars à Lubumbashi par une projection vidéo dans la salle du parc hôtel. Cette projection de la vidéo permet de pérenniser et de poursuivre le travail entamé par les initiateurs de ce projet d’art social innovateur.

L’on a noté la présence dans la salle de plusieurs activistes des droits des femmes et des filles ainsi que de ceux qui sont dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’art jouant un rôle déterminant dans la sensibilisation des populations aux enjeux sociaux, Oxfam, le réseau des femmes chrétiennes du Congo (RFCC) et la compagnie canadienne Le Théâtre des Petites Lanternes se sont unis pour mettre sur pied Bongo té, tika !, un projet de co-construction artistique, de sensibilisation et de recherche de solutions dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

ONU femme estime que les violences faites aux femmes et aux filles constituent l’un des principaux obstacles à la lutte contre la pauvreté. Ces violences ruinent la vie des femmes et divisent les communautés. Mais elles sapent aussi les efforts de développement et entravent la construction de démocraties solides et de sociétés justes et pacifiques. « Or, elles ne sont pas une fatalité et peuvent être éliminées grâce à l’action de citoyennes et citoyens engagés et d’institutions responsables. En unissant les artistes et les citoyens, le projet Bongo té, tika ! illustre toute la pertinence et la force de l’art social comme moyen de susciter la participation citoyenne et d’amener les communautés, dont les femmes et les jeunes, à créer des solutions qui répondent à leurs besoins ». A expliqué Rachel Muderwa coordonnatrice du bureau ONU femme à Lubumbashi