Lubumbashi : les motards, population entreprenante et danger à gérer
Le centre-ville de Lubumbashi a été pris d’assaut ce mardi 22 mars sous une atmosphère peu habituelle. Les motards se sont soulevés contre la mesure de la mairie prohibant la forte circulation des motos en plein centre-ville. Ces mesures visent entre autres décongestionner le centre-ville quant à ce qui concerne la circulation des personnes, ce qui épargnerait cette entité administrative qui est le chef-lieu de la province du Haut-Katanga des cas de décès dus aux accidents.
Pour le cas spécifique des motards dont le nombre devient de plus en plus croissant en ville, bien qu’ils interviennent dans le transport des personnes d’un point à un autre, pour de faibles distances, il y a lieu d’évoquer les dangers auxquels ce moyen de transport expose la population notamment le non-respect du code de la route et le non-respect du port des masques.
Le bât blesse quand on considère leur nombre qui paralyse la fluidité de la circulation par moment sur certaines artères, leur mentalité teintée de beaucoup de brutalité.
Par rapport au volet du non-respect du code de la route, la mairie ne pouvait que prendre des mesures pour sauver cette culture urbaine et surtout pour dégager la ville de tout ce qui lui font perdre sa beaucoup malgré qu’elle est déjà ville avec des infrastructures vielles de depuis l’indépendance et pour la plupart jamais entretenus.
Après quelque jour d’un semblant d’écoute et de soumission aux nouvelles dispositions pour faire face » soufflé « cette deuxième ville du pays. Ce jour, les motards se sont rendu comptes que certains de leurs sites ont été investis par la police de puis le matin. Certains auraient même été pris dans le filet des agents de l’ordre public pour avoir enfreint les nouvelles dispositions prises par la mairie de Lubumbashi. Pris de courroux, ils se sont reconstitués en masse à la Grande-Place de la poste et, en bon lanceurs de pierres, ils en ont lancés en quantité contre les policiers, ce qui a paralysé la circulation pendant un temps. Aux lancements des pierres se sont ajouté des injures bien » assaisonnées » que seules oreilles supportent.
Un motard apparemment enchanvré et confondant comme ses camarades la mission d’un élu à celle d’un Maire lâche »…C’est nous la population qui avons placé madame le maire à sa place ; s’il joue, nous allons le faire quitter de là… ».
Face aux différentes attitudes que les motards affiches de nature à paralyser la circulation paisible des engins au centre-ville mettant leurs propres vies et celle des piétons en danger sans compter le danger qu’ils représentent exposant l’ordre public, faudrait-il que l’autorité de l’Etat qu’incarne la Mairie de Lubumbashi.
Les informations à notre position nous renseignent ce qui suit. Par rapport à la circulation routière, certains ordres seraient donnés à partir de Kinshasa intrerdisant les services qui régulent la circulation routière de tout mettre en oeuvre pour ne pas » rechauffer les esprits » par crainte de donner une mauvaise image du pays ; d’ où des mesures de tolérance à l’ endroit particulier des motards. Mais au détriment de l’ Etat et des lois qui régissent la circulation routière ? Il y a donc péril en la demeure !