Lubumbashi: les retombés de la rencontre des députés et les motards

Lubumbashi: les retombés de la rencontre des députés et les motards

Contrairement aux mesures annoncées par la Mairie de Lubumbashi, les motocyclistes ont envahi le centre ville . une situation qui inquiètent les lushois. Car, les taxis motos perturbent la circulation. 

« Ils sont partout en ville au centre ville de Lubumbashi. Aucun respect du code de la route. Les motards ont repris tous leurs mouvements. tout est rentré comme avant. Le désordre est revenu. » C’est triste! S’esclame Bertin Tshoz acteur de la société civile dans son constat fait ce lundi matin sur les retombés de la rencontre des députés provinciaux et les motards samedi dernier. Entant que cadre de la société civile Bertin Tshoz dit non à la levé des mesures du maire de ville. « Il ne faut pas retirer cette mesure, mais par contre il faut l’accompagner ».

Réaction d’un motard

Même son de cloche avec motard croisé dans la limite recommandé par le Maire. Didier Tshibamba a participé à la rencontre des motos cyclistes et les Députés. il n’est pas content du comportement de certains motards qui ne respectent pas l’ordre du Maire et du président de l’Assemblée Provinciale. Celui-ci leur a dit de travailler dans la stricte observation de l’ordre de l’autorité urbaine.

De son coté, Bertin parle de la manière dont était le centre ville la semaine passée. « Avant la rencontre des motards avec les élus du peuple, la ville était calme. Les motards observaient la mesure de madame le Maire. Ils respectaient les limites donner par cette dernière ». Mais tout a commencé depuis samedi. En quittant le bâtiment du 30 juin. Les motocyclistes ont organisés une entrée triomphale au centre ville. Il y a eu beaucoup  des dérapages, l’engouement, les embouteillages. Ajouté à cela les injures. Et ce matin c’est l’anarchie. Déplore l’acteur de la société civile.

Le pouvoir est pouvoir que quand on connait prendre les décision et les  assumés. Si les députés ont pris la décision de laisser les motards continuer  à œuvrer, ils se rendent inefficaces dit Tshoz. « Nous ne voulons pas que nos autorités tombent dans l’incapacité décisionnelle« .

Pour Bertin ce n’est pas les députés qui devraient levé la mesure du Maire. C’est celui qui a pris la décision qui doit la levée étant donné que c’est un acte juridique. A cette effet, Tshoz qualifie la manière d’agir des députés « d’anarchie ».

Propositions

Pour ce faire Tshoz propose que les députés collaborent avec celui qui a pris la mesure, pour la levé.

Par ailleurs, Bertin estime que le Maire n’a pas péché en prenant une mesure pour remettre l’ordre publique. Étant donne que plusieurs fois le maire de la ville était convoqué à l’assemblé provinciale sur l’insalubrité, le marché pirate, le désordre des motards bref, l’ordre publique. Donc si le maire a prit une mesure, ça signifie qu’elle a exécuté les reproches de sa hiérarchie.

En outre, le cadre de la société civile dit, si aujourd’hui les députés reviennent sur ce qu’ils appréciaient avant comme mauvais, c’est à dire croit qu’ils sont « indigne ».

De ce fait, Tshoz demande aux autorités provinciales de ne pas cédé a la pression, ou par ce qu’on veux se positionné.

le contraire de ce qui se dit

contrairement à ce qui se disent sur les réseaux sociaux  les président de l’assemblée provinciale et les députés qui ont reçu les motards le samedi, n’ont pas levé la mesure de l’autorité urbaine. Ils ont demandé aux motocyclistes de travailler dans la limite recommandé par le maire en attendant leurs négociations auprès du maire.