Un peuple souverain face à un pouvoir confisqué
Grâce à la constitution, le peuple congolais est uni par le destin et par l’histoire. Et cette union se fait autour de nobles idéaux de liberté, de fraternité, de solidarité, de justice, de paix et de travail. Ainsi, le peuple congolais est animé, depuis la période coloniale, d’une commune volonté tenace de bâtir un État de droit. Mais aussi, une nation puissante et prospère, fondée sur une véritable démocratie.
Mais cette volonté tenace est contrariée et sabotée depuis les premières heures de l’indépendance par les forces étrangères. Celles-ci manipulent les forces à l’intérieur du pays. Et opposent les Congolais entre eux. Les politiciens ne cessent de se battre pour des intérêts partisans . Et pourtant, sur le plan social, les tireurs des ficelles ne se lassent pas d’exhumer les démons de tribalisme.
À cause de son histoire, la RDC est passée par beaucoup de sursauts socio-politico- économique. Ceci dure, depuis les premières heures de l’indépendance. L’injustice et ses corollaires, l’impunité, le tribalisme et la mauvaise gouvernance sont à la base de l’inversion générale des valeurs. Et la ruine du pays est inévitable . Son retour sur l’échiquier international est un signe prometteur.
Une situation qui profite aux dirigeants
Ce contexte général de la société congolaise ainsi décrit fait, profite plus à ceux qui exercent le pouvoir.
Les conditions sociopolitico-économiques ont favorisé la pauvreté de la population. Et celle-ci est sous la dépendance des gouvernants. Car ils sont caractérisés par l’esprit d’égoïsme et d’enrichissement illicite et facile au détriment de la population et de l’État lui-même. Il s’est alors créé deux camps. D’une part, les gagnants et de l’autre, le peuple appelé à tort ou à raison « souverain primaire ». Celui-ci n’a de souverain que le nom. On lui fait croire qu’il détient le pouvoir alors que depuis l’accession de la RD Congo à sa souveraineté internationale, tout le pouvoir lui est arraché furtivement.
Un peuple souverain de nom ?
En effet, la succession de grands événements historiques depuis l’indépendance révèlent que le peuple congolais est le souverain primaire que de nom ! Il n’influence aucun événement important. Bien plus, il subit honteusement toutes les situations, même les votes.
Ce sont en fait ces réalités peignent le tableau de l’histoire de la RD Congo depuis des années. Depuis l’indépendance, le pouvoir et la jouissance restent l’apanage d’une fraction d’individus. Ceux-ci ont toujours réussi à confisquer le pouvoir,en complicité avec des étrangers !
La confiscation du pouvoir a toujours entrainé la confiscation de la liberté de penser et d’opinion. Par voie de conséquence, l’homme congolais est conditionné à réfléchir dans le couloir lui imposé par ses dominants.