Lubumbashi: la conférence interprovinciale sur la paix a ouvert ses portes
La conférence interprovinciale sur la paix et la réconciliation communautaire a démarré ce vendredi à Lubumbashi. Les participants vont examiner et identifier les causes du flux migratoire de la région du Kasaï vers le Katanga. Et ils proposeront au gouvernement des pistes de solution. L’objectif est de garantir la paix sociale et la cohésion nationale .
La cérémonie d’ouverture de la Table ronde de Lubumbashi a eu lieu dans la salle Bukavu de l’hôtel Karavia. Des centaines de personnes dont les autorités provinciales et les élus des provinces du Kasaï et du Katanga et même les représentants de deux communautés étaient présent. L’objectif est d’Identifier les causes lointaines du flux migratoire observé entre le Grand Kasaï vers le Grand Katanga. Mais surtout proposer des pistes de solution
En effet, la cérémonie de ce jour était une occasion pour jeter des bases pour les travaux de réflexion autour de cette question .Le mouvement migratoire s’est accentué ces deux dernières années, a déclaré Christian Kunda, directeur de cabinet du gouverneur du Haut Katanga .Pour sa part Jacques Kyabula, gouverneur du Haut Katanga, estime que cette question mérite l’attention des autorités publiques .Car elle nécessite des solutions durables.
La mise en place des conditions sociales acceptables
Parmi les résultats attendus de ces assises ,c’est notamment la mise en place des conditions sociales acceptables pour les jeunes dans les provinces concernées. Cela passe par la création d’emplois et la promotion d’une économie locale forte.
De son côté, le Premier ministre a rappelé que l’exode rural ne concerne pas uniquement le Kasaï et le Katanga. Les villes de Kinshasa, Matadi et Goma connaissent le même phénomène, a t-il souligné. Ainsi, Jean Michel Sama Lukonde a appelé les acteurs à éviter toute tendance à l’instrumentalisation de ce phénomène pour des fins politiciennes.
Voilà pourquoi il a surtout insisté sur les solutions à mettre en place. « Il nous appartient donc chers panelistes, de poser un diagnostic sincère et franc. Nous devons envisager des mesures en vue des solutions durables pour la paix sociale, la prospérité de nos compatriotes. A-t-il dit lors de son allocution.
La société civile quant à elle, reste persuadée de l’échec de ces assises pour impréparation. Les travaux reprennent lundi avec les travaux en commission et dureront une semaine.
Avec Denise Maheho