Paludisme et automédication , un cocktail mortel
Le 25 avril dernier, le monde a célébré la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Dans le monde, c’est au moins 241 millions de cas dans le monde, selon les estimations de 2021. En 2019, la RDC était le deuxième pays avec un taux élevé de prévalence. Cette maladie est plus meurtrière pour les enfants de moins de 5 ans. Rapporte , Médecins sans frontières dans son rapport de 2020. Sur 409 000 décès enregistré dans le monde, 67 % concernent les enfants de moins de 5 ans. À noter que les femmes enceintes sont aussi concernées.
Mal traité , le paludisme peut causer plusieurs complications et même graves. Pour le personnel médical, l’automédication en est la cause. Docteur Anatole est médecin généraliste. Il soulève ici les complications que peut causer le paludisme. « D’abord, il faut savoir que le paludisme est parmi les premières maladies qui causent beaucoup de décès en Afrique, notamment chez les enfants et les femmes enceintes. La plupart des complications dépendent des différentes formes que peut prendre celui-ci. Il y a le paludisme simple et grave. Ce dernier peut entrainer beaucoup des complications.
Le Paludisme et ses complications
Mais le paludisme chez la femme enceinte set toujours considéré comme étant grave. Plusieurs complications sont à signaler. Ça peut causer une anémie. Quand il y a beaucoup de destructions des globules rouges. Cela veut dire qu’il y a chute du taux du sang dans l’organisme. Le paludisme est parmi les causes de l’insuffisance rénale. Il peut entrainer la déshydratation. Si quelqu’un fait la diarrhée et le vomissement. Des troubles métaboliques tels qu’une hypoglycémie. Il peut évoluer vers un neuropaludisme appelé dans le langage courant malaria cérébrale. Le paludisme peut donc entrainer bien d’autres complications. »
C’est ainsi que ce médecin insiste sur le fait que l’automédication doit être bannie. » C’est pourquoi l’automédication est très dangereuse. Une personne qui d’auto médique peut prendre le médicament sous-dosé ou en surdosé. Quand le médicament est sous dosé, la maladie peut créer une résistance ou un échec thérapeutique. Alors en cas de surdose, c’est toujours fatal. D’où il est toujours recommandé de consulter un médecin.
Depuis octobre 2021, l’organisation mondiale de la santé recommande une large utilisation du vaccin antipaludique « RTS,S/ASO1. Ce qui permettra de réduire les complications . Mais aussi de réduire les nombres de décès chez l’enfant.