Lubumbashi : le centre-ville respire.
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Deuxième ville du pays, Lubumbashi respire. Grâce à l’opération de ramassage des enfants en rupture des liens familiaux. Les grandes artères autrefois envahies sont dégagées. À la poste et à d’autres endroits par exemple, difficile d’apercevoir encore ces enfants. Une satisfaction pour bon nombre de lushois. Car, sur les avenues la circulation est fluide. Tous les différents coins où ces enfants se cachaient, continuent à être nettoyés.
Le croisement des avenues Likasi et sendwe par exemple, était un coin dangereux et réputé par la présence des enfants de la rue. Ces derniers étaient responsables de vol et extorsion des biens des citoyens. Aujourd’hui, les passants peuvent circuler paisiblement. Une femme trouvée sur place félicite les autorités pour avoir pensé à ces enfants. « C’est une bonne initiative de rendre ces enfants utiles à la société. Les gens souffraient surtout à cet endroit. Une fois, j’ai vu de mes propres yeux comment ces délinquants opéraient. Tout ce que nous demandons, c’est de bien les encadrer là où on les amènent. Qu’ils ne regagnent plus la rue comme c’est toujours le cas. »
Les vendeurs au marché Mzee Laurent Désiré sont satisfaits
Aux alentours du marché M’zée Laurent Désiré Kabila, des nombreux jeunes gens se retrouvent chaque jour dans un coin pour fumer du chanvre. Mais depuis dimanche leur nombre a diminué. Sur place, les vendeurs reconnaissent que certains ont été arrêtés et amenés à kanyama. » Ces jeunes passent leur temps ici à fumer du chanvre à longueur des journées. Maintenant, nous circulons aisément. C’est comme ça que la ville doit être. Les autorités ont réussi. Coup de chapeau à eux ». A déclaré Simon, vendeur d’œufs.
Ces témoignages, montrent combien la population est au bout de la patience face à l’insécurité qui sevit à Lubumbashi. Rappelons que le dimanche 08 mai dernier, le gouvernement provincial a transféré plus de 320 jeunes en rupture familiale au service national à Kaniama kasese. D’autres jeunes suivront , a également, annoncé le gouvernement provincial.