Lualaba: AFREWACH exige la délocalisation de Yenga et Kapanga

Lualaba: AFREWACH exige la délocalisation de Yenga et Kapanga

Dans une conférence de presse organisée à Kolwezi dans la province de Lualaba ce lundi 23 mai 2022, l’ONG AFREWACH demande la délocalisation de deux villages. Il s’agit , de Yenge et Kapanga, qui subissent la pollution de SICOMINES. Car, la vie dans ces deux villages devient intenable. 

Dans un manuel de quinze pages intitulé « La vie intenable aux villages Yenge et Kapanga ». African Ressources Watch, démontre les problèmes environnementaux causés par l’exploitation minière de l’entreprise Sino-Congolaise des Mines. C’est au détriment des communautés locales.

AFREWACH a publié ce manuel après les investigations menées dans les villages Yenge et Kapanga. Celles-ci ont consisté au  prélèvement des échantillons d’eau, du sol, et de tôle . Ensuite, les laboratoires, Robinson Internationale et Chemoptix ID ont procédés aux analyses.

Les résultats desdites analyses ont été interprétés par ELAW (Environnemental Law Alliance et Worldwide). Ce laboratoire américain confirmé le degré de toxicité des rejets. Celles-ci impactent négativement l’environnement . Mais impacte aussi la santé des populations. De plus, ces dernières ne reçoivent aucune assistance.

Il faut une solution définitive

Pour Richard Ilunga d’AFREWACH, ces populations méritent la protection. Parce qu’elles ont aussi droit à la vie. »Ce n’est pas parce que l’entreprise paye les taxes qu’elle doit être dédouanée de ses responsabilités environnementales ». A-t-il dit dans son mot.

Par ailleurs, il insiste pour une solution durable. Ce qui permettra de résoudre définitivement cette problématique. « Ce n’est pas une demande. Sicomines doit délocaliser la population de deux villages. C’est la seule solution incontournable afin de sauver des vies humaines ». À de plus, ajouté Richard  Ilunga.

Pour sa part , Sicomines nie toutes ces accusations. « Mon entreprise est victime des rejets de pollution en provenance de l’entreprise KCC.Elle est aussi victime de rejet de  l’ancien bassin de poto-poto qui passe par chez nous ». A expliqué sans convaincre, Monsieur Juvenal Kasonde, intendant en charge de l’environnement de l’entreprise sicomines et délégué à cette conférence de presse.

Notre rédaction avait aussi effectué une descente en date du 11 avril dernier. C’était pour se rendre compte des plaintes des populations dans les deux villages cités.

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L’ONG Afrewach recommande aussi au gouvernement congolais de prendre ses responsabilités. Mais surtout, de  diligenter des enquêtes dans les deux villages . Pour ensuite Exiger à l’entreprise Sicomines, la délocalisation des communautés. Sans oublier de s’assurer du bon déroulement de ladite délocalisation  conformément au prescrit  du code minier.