Lubumbashi : FARDC impliqués dans la lutte contre les violences sexuelles

Lubumbashi : FARDC impliqués dans la lutte contre les violences sexuelles

En mission à Lubumbashi dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action des FARDC dans la lutte contre les violences sexuelles. Le colonel Bata Bumbi Yapanza Jean Daniel, commandant second, service de communication des armées en charge de l’administration et Logistique lance un appel aux FARDC.   cet appel concerne leur implication dans la lutte contre les violences sexuelles. C’était au cours de la formation de trois jours  organisée au musée de Lubumbashi a l’intention des officiers  FARDC et les magistrats militaires.

Le colonel Bata Bumbi a rappelé les missions de FARDC. «  Notre mission constitutionnelle est la défense de l’intégrité du territoire. Mais aussi la protection de personnes et de leurs biens. Alors on ne peut pas être d’un côté protecteur. Mais de l’autre côté, on pose des actes qui sont incompatibles à la mission. C’est inacceptable.  Ce n’est ne pas de l’éthique ». Insiste-t-ilEt d’ajouter : « C’est un comportement qui ne cadre pas avec la mission. C’est pourquoi nous devons faire un effort pour que notre comportement réponde aux attentes de la population ». Et d’insister encore : « Et c’est ça notre cheval de bataille. Les militaires ont la charge de protégé la population. Alors, ils ne doivent pas être cité dans les cas des violences « .

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La sensibilisation, une meilleure méthode de lutter contre les violences sexuelles

Le Colonel a dressé un tableau sombre de violences sexuelles.  Car la population accuse parfois les militaires d’être auteurs des violences sexuelles et viols. Et il a fait cas des viols sur mineurs dans les carrières minières . Des cas mis sur le dos des FARDC. »Le haut Katanga se trouve dans une zone minière. D’après les informations à notre possession, il y a des mineures qui sont violées dans les carrières minières. Or ces mineurs sont nos enfants, nos mamans et nos sœurs. Donc nous devons avoir un sentiment sympathique. Ce que je veux pas qu’on fasse a ma famille, je peux pas le faire aussi autres. »

Et pour arriver à éradiquer ce fléau, il a indiqué que la sensibilisation est la meilleure méthode pour cette lutte.  « D’abord, cette formation est une sensibilisation. Nous sensibilisons les commandants. Ceux-ci doivent avoir l’habitude de dire à leurs éléments, qu’ils ne doivent pas commettre les actes des violences contre la population en général, et les femmes et les filles en particulier ». ».

Du côté de la justice militaire, Jean-Daniel exige la célérité. « Nous disons qu’il y ait la célérité, qu’il y ait la collaboration entre la justice militaire et leurs commandants, pour que les dossiers des violences sexuelles soient sanctionnées de manière exemplaires, au travers des audiences  foraine publique. Si il y a des audiences foraines publiques, c’est en quelque sorte une façon de dissuader les potentiels auteurs« . De plus. « En dehors de ce que nous sommes en train de faire. Il faut que le service de communication et d’information de FARDC organisé des émissions régulière avec la presse locale pour sensibiliser les communautés, que ça soit militaires ou civiles« .

Gagner la confiance de la population

Par ailleurs, le commandant second a demandé aux soldats FARDC la discipline pour gagne la confiance de la population.  » Au militaire, je leurs dit de rester discipliné. De protéger la population en créant un environnement sécurisé pour les peuples congolais. C’est ça l’attente du commandant suprême« . D’ajouter. « Les militaires doivent savoir qu’ils ne sont pas des extra-terrestres. Ils doivent savoir qu’après la carrière militaire, ils retourneront dans la vie civile. Et s’ils ont commis des dégâts. Quel sera leurs sort ? s’interroge Jean-Daniel.

Il faut dire que les militaires vont bénéficier d’une sensibilisation intense sur ces questions.. Cet atelier de trois jours s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique tolérance zéro immédiate contre les auteurs des violences sexuelles lancé par le chef de l’État le 10/06/2021.

L’objectif de cette formation est que les officieux commandants et les magistrats puisent avoir une action combinée pour arriver à prévenir et à lutter contre les violences sexuelles. Pour dire, la lutte contre les violences sexuelles est aussi une affaire des commandants FARDC.