Lubumbashi-RDC : quel rôle pour les experts de l’ONU
À Lubumbashi, en RDC, les experts de l’ONU sont là comme des observateurs. Ainsi, ils ne peuvent qu’évaluer, assister et observer sans prendre parti. Bacre waly Ndiaye l’a une fois de plus expliqué au cours d’une activité organisé la semaine dernière à Lubumbashi. Il est le nouveau président de l’équipe des experts internationaux de l’ONU en RDC. Il vient d’être nommé par le conseil au Droit de l’Homme des Nations Unies. Lui et son équipe auront pour mission en RDC, d’observer, assister et évaluer. C
il faut dire que l’équipe des experts est appuyée par le Haut commissariat de l’ONU et la MONUSCO. Elle a pour mission d’observer les efforts que fourni la RDC pour lutter contre l’impunité. Mais aussi de voir ce qu’elle entreprend pour promouvoir la justice de transition. le but, c’est de dénicher les problèmes ou les difficultés que le pays rencontre. » Notre rôle est d’appuyer les politiques en cours. Nous ne pouvons pas le faire si nous ne nous tenons pas main dans la main. Nous avons besoin d’avoir les échos réels pour remonter vers ce qui est substantielle et théorique ».
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Concernant la lutte contre l’impunité, ces experts assisteront et travailleront étroitement avec l’auditorat militaire du pays sur les cas qui font actuellement l’objet des poursuites. « La lutte contre l’impunité, nous savons qu’il y a une politique nationale d’identification des cas symbolique qui doivent faire l’objet d’une justice primitive. On ne peut pas avoir d’un côté la justice primitive, et de l’autre côté la justice de transition où c’est le dialogue, la réconciliation… Les deux vont de pair ». Dit-il.
Les experts, pas une substitution de l’État Congolais
En matière de la justice de transition, les présidents de l’équipe des experts a indiqué qu’il n’y a aucun modèle unique des principes qu’il faut bâtir. Selon Bacre, la RDC a opté pour un modèle qui a deux aspects, à savoir : Tenir compte des réalités locales, par ce que les réalités se diffèrent d’une province à l’autre. » Nous ne sommes pas venus nous substituer aux obligations ou aux responsabilités de la RDC. Ni n’ont plus trouvé des solutions miracles aux problèmes qui date de l’époque coloniale. Mais nous accompagnons le gouvernement par notre expérience en ce qui concerne la justice ».
En rappel, le mandat des experts du conseil aux droits de l’homme aux nations unies en RDC, était établi en 2017 pour répondre aux préoccupations de la communauté internationale sur la crise de Kamwena Nsapu au Kasaï. De ce fait, les experts avaient effectué une enquête à la fin de laquelle, deux recommandations étaient faites. D’un côté, il y avait le besoin de lutter contre l’impunité. Et de l’autre côté, on devait assister les victimes.
Le rapport de cette enquête avait souligné 16 cas symbolique sélectionné pas l’auditorat militaire du Congo pour des poursuites judiciaires. Le cas des experts du conseil de sécurité des Nations-Unies. Les violes massives et les 38 policiers exécutés. La milice Kamwina Nsapu en était l’auteur.
Les résultats du travail effectué au Kasaï, a encouragé le président Felix Tshisekedi. Celui-ci a sollicité a l’ONU, l’élargissement du mandant sur toutes l’étendu du territoire nationale. L’ONU a accordé cela au chef de l’État en 2021. Par conséquent, le secrétariat installé à Kananga était transféré à Kinshasa jusqu’à ces jours.