A l’Ambassadeur du Rwanda, la RDC adresse une mise en garde
La RDC a convoqué l’Ambassadeur du Rwanda au Congo , Vincent Karega. Pour cause , le pays s’indigne du soutient de la République du Rwanda au M23. Un mouvement rebelle qui est au prise avec les FARDC dans l’Est du pays.
En guise de représailles, la RDC a suspendu tous les vols de la compagnie Rwandair vers le pays. Une décision prise le vendredi 27 mai par le Conseil supérieur de la défense.
Dans la suite des mesures prises contre le Rwanda. Ce mardi, le Vice Premier Ministre et ministre de l’environnement et développement durable Eve Bazaiba a convoqué l’Ambassadeur du Rwanda . « Nous avons invité l’ambassadeur du Rwanda (Vincent Karega) pour lui signifier trois mots. Le premier c’est la protestation. Le deuxième c’est la désapprobation et troisièmement, c’est une mise en garde sévère face au comportement du Rwanda vis-à-vis de la RDC. Dit Eve Bazaiba tout en expliquant que sur instruction du Chef de l’Etat.
Il faut dire que la RDC a tardé a indexé le Rwanda. Toutefois les autorités que grâce aux témoignages de la population et aussi la découverte des effets militaires appartenant à l’armée rwandaise, c’est ce qui a changé la donne. Ainsi , la RDC a fini par accepter le soutient du Rwanda au Mouvement du 23 mars.
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Kigali continue à nier son implication
Quant à Kigali, lui continue de nier son soutien au mouvement rebelle. S’adressant au journalistes après une rencontre avec des diplomates accrédités au Rwanda, Vincent Biruta , Ministre des affaires étrangères rwandaise a déclaré que la tâche de son pays, est de protéger son peuple et que la RDC devrait « cesser de se ranger du côté des génocidaires qui cherchent à déstabiliser le Rwanda ». Parlant ainsi des FDLR
Le mouvement du 23 mars, également appelé M23, est un groupe rebelle qui sévissait dans le Kivu. Ils tirent leur nom d’un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa. En avril 2012 ils ont créé une mutinerie. En 2013, ils ont essuyait un revers face au FARDC. Ainsi, ils ont cessé leurs activités dans cette partie du pays. Ils sont accusé de plusieurs crimes par les ONG ainsi que par Human right Watch.