Plus de violation des droits de l’enfant dans les zones minières et de guerre

Plus  de violation des droits de l’enfant dans les zones minières et de guerre

L’ong Action pour le Développement Intégral et Durable (ADID) se dit préoccupée de la violation des droits de l’enfant en Rdc et particulièrement dans les zones minières et de guerre. Elle appelle à cet effet, le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités pour la protection des droits de l’enfant.

Cette organisation a publié  un communiqué de presse ce 16 juin 2022  à l’occasion de la  journée internationale de l’enfant africain. L’ong ADID  qui milite pour le respect des droits de l’enfant, en a profité donc pour interpeller les autorités à s’intéresser à la situation dramatique de l’enfant congolais.

« La  non  protection et promotion des droits de l’enfant est très préoccupante à ce jour. Sans doute en RDC , plusieurs enfants sont victimes de la violation de leurs droits en général et  dans les zones minières en particulier« ,   lit- on dans le communiqué.

Lire : https://magazinelaguardia.info/2022/06/12/lubumbashi-le-quartier-kipanta-manque-decoles-publiques

Dans les zones minières

A titre d’exemple, ADID  cite les zones minières de la région du  katanga.  Selon celle organisation, plusieurs enfants sont exposés aux maladies liées à la pollution de l’environnement . Et cela, sans que les services chargés de la protection de l’environnement jouent pleinement leurs rôles.

« Le cas le plus illustratif est celui du Village Kabombwa aux environs du géant minier Tenke Fungurume Mining. Ici, les habitants  se plaignent des maladies de la peau . Pour leur part, les autorités de la province n’ont pris aucune mesure idoine « , précise le communiqué.

Par ailleurs, cette ong dénonce les  multiples atteintes à la liberté des certains jeunes. « Des enfants en situation difficile ne sont pas encadrés par des services habilités. Au point que certains font l’objet d’arrestation arbitraire de la part des services de sécurité pour soit disant aller travailler à Kanyama Kasese. Pendant ce temps, leurs parents ne sont tenus informés de cette opération,  comme c’est le cas à Lubumbashi « .

Dans les zones de de guerres

ADID déplore également la mort dans les bombardements de M23, de deux mineurs innocents . Ils ont péri en date du 11 juin dernier, dans le territoire de rutshuru, à l’Est de la RDC  alors qu’ils étaient en plein milieu scolaire.

Certains enfants arrêtés dans les différents contextes, sont de ce fait placés aux mêmes endroits que les adultes. Ce qui peut influencer malheureusement leurs comportements et cette situation est générale en Rdc, déplore encore cette ong.

Par conséquent, ADID recommande au Gouvernement Congolais :
1 De procéder au plus vite à une évaluation de tous les mécanismes mis en place pour contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’enfant pour une meilleure réadaptation;

2 D’accompagner les communautés locales qui sont concernées par les activités minières pour la définition des projets communautaires. Lors des discussions des cahiers de charge , ces communautés devront mettre en exergue les droits de l’enfant;

3 De créer des structures appropriées pour l’encadrement des enfants en conflits avec la loi.

Pour rappel  le 16 juin, le monde entier célèbre , la journée internationale de l’enfant africain. Cette célébration  marque la commémoration du massacre des centaines d’enfants  lors d’une marche à Soweto en Afrique du Sud .