RDC: La Lucha dit non à force régionale Est-Africaine
Dans une lettre datée le 20 juin et adressée au Chef de l’État , la Lutte pour le Changement (Lucha) s’insurge contre la mise en place d’une force régionale à l’Est de la RDC. Cette décision a été prise à l’issue à l’issue du troisième conclave des chefs de l’État tenue hier à Nairobi. Le but visé est de réduire les violences dans cette partie de la RDC.
Pour ce mouvement citoyen, il n’est pas question de déployer cette force en RDC. La Lucha évoque le fait que certains pays sont impliqués dans le soutien des mouvements rebelles en activité dans le pays. C’est le cas du Rwanda, de l’Ouganda et le Burundi. De plus, elle estime également que dans cette région , il y a une présence massive des troupes étrangères . Citant ainsi la Monusco avec ses milliers des casques bleus. La Lucha pense que cela ne suffira pas d’exclure le Rwanda dans cette force pour qu’elle donne satisfaction. « La participation des armées ougandaise, burundaise et sud-soudanaise est tout aussi indésirable », dit-elle dans son communiqué.
Renforcer la Brigade d’Intervention en lieu d’une force régionale
Ainsi, la Lucha pour sa part suggère en lieu et place le renforcement de la Brigade d’Intervention en troupe. D’y exclure les quatre pays, à savoir le Rwanda, de l’Ouganda, le Burundi et le Soudan du Sud. Elle suggère aussi que cette brigade doit être renforcée en moyens logistiques, mais en autonomie. Ainsi , elle pourra souple et proactive . Et cela aura comme conséquence : « réduire les effectifs militaires inutiles dans l’est de notre pays. Et d’optimiser les ressources ».
Autre chose, elle recommande à mettre un terme à l’opération Shujaa de l’armée ougandaise. Mais aussi de mettre fin à toute éventuelle opération d’une armée étrangère qui serait en cours en RDC . Aussi rendre publics tous les accords militaires et économiques passés avec l’Ouganda, le Rwanda/M23 et le Burundi.
Pour la Lucha , il est urgent de mettre en place le « tribunal pénal international pour la RDC ou d’un mécanisme judiciaire équivalent pour juger les principaux auteurs Congolais et étrangers des crimes de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commise sur le sol Congolais depuis 1990 jusqu’à ce jour ».