Vol présumé des recettes à la DGDA Kasumbalesa
La direction des douanes et accises (DGDA) Kasumbalesa, a connu une matinée agitée ce mercredi 29 juin 2022. L’administration douanière est restée paralysée pendant plusieurs heures. A la base ,le vol présumé de 750 000 $ américains représentant les recettes de 4 jours de ce poste frontalier. Les responsables de la DGDA assurent qu’il n’y a pas eu vol. Plusieurs observateurs restent cependant sceptiques .Pour eux, il n’y a pas de fumée sans feu.
Des enquêteurs de la justice civile et des services spécialisés du Haut Katanga ,se sont rendus tôt ce matin à la frontière de Kasumbalesa . Une information non consolidée ,faisait état du vol de 750 000 $ américains dans le bureau du receveur des douanes de ce poste frontalier. Le premier constat, est qu’il n’y a pas eu effraction à son bureau . Apres des heures de pré enquêtes, les responsables de la DGDA Kasumbalesa ,ont assuré qu’il n’y a rien à signaler.
Toutefois, des sources proches de l’enquête ,indiquent qu’un des proches du receveur a été embarqué pour un complément d’informations. Un membre de la société civile s’exprimant sous couvert de l’anonymat, se dit inquiet de savoir qu’un responsable des douanes puissent conserver pendant 4 jours les recettes de l’état dans son bureau. Alors qu’il existe des banques dans cette ville.
Préteurs à gages
Pour lui, c’est le signe que des responsables qui manipulent les recettes de l’état, les manipulent à leur guise . Il croit savoir qu’ils peuvent même prêter cet argent à des commerçants au taux des usuriers . Apres avoir retiré un bénéfice substantiel dans cette activité illicite ,ils remettent ensuite le capital dans le trésor public.
Le citoyen lambda de Kasumbalesa lui, ne voit pas pourquoi toute une administration douanière peut être paralysée toute une journée ,alors qu’il n’y a pas eu vol.. Le citoyen de cette ville, croit dur comme fer, qu’il y aurait eu un arrangement pour étouffer cette affaire.
Les défenseurs du receveur incriminé, eux croient en son innocence. Ils se posent la question de savoir pourquoi il prendrait le risque de poser un tel acte, alors qu’il n’est en poste à Kasumbalesa que depuis deux semaines.