Claudel Lubaya: »le pays va très mal «
Pour Claudel Lubaya le pays va mal, très mal même. Car les promesses peinent à se réaliser. Le député national dresse une situation alarmante de la RDC. Il pense que le pays est conduit par le pilote automatique et qu’il est temps d’agir.
Claudel Lubaya président du parti UDA originel et député élu de Kananga a dans une publication ce vendredi 01 juillet 2022, alerté sur l’avenir du pays. Sans passer aux côtés de la réalité congolaise, il se focalise sur trois aspects.
Sur le plan interne
62 ans après l’accession de la RDC à l’indépendance, Claudel Lubaya ne reconnaît pas une avancée significative. Il notifie que le pays est sans avenir et se dirige droit vers le gouffre. C’est par manque d’un leadership éclairé capable d’orienter l’avenir de tout un peuple.
« Le pays n’est pas sur la bonne voie. Sa marche est tordue. Son avenir est sombre. L’alternance patine. Les promesses peinent ainsi à se réaliser. Le social du peuple s’effondre et « le peuple d’abord » est une parenthèse fermée. La misère s’abat, l’État s’affaisse ». Fait remarquer Claudel Lubaya
Cet élu de Kananga revient également les ambitions échouées de la lutte contre la corruption. « Ancré dans nos pratiques, la corruption se maintient à tous les niveaux et dans toute la société, elle a simplement changé d’acteurs ». A fait remarquer Claudel Lubaya.
Il faut absolument un œil agissant des acteurs majeurs de la RDC . « L’autorité de l’État peine à se faire sentir, surtout dans les centres urbains. Ça s’aggrave. Ça inquiète. Et personne ne sait dire de quoi le lendemain sera fait pendant que le pays sombre dans un pilotage automatique aux paramètres aléatoires ». À encore dit Claude Lubaya.
Sur le plan sécuritaire et diplomatique
Claudel Lubaya reste convaincu aussi que sans compter les agressions étrangères, la faillite diplomatique du président Félix Tshisekedi a placé l’avenir de la nation dans le flou.
« Le constat est acide, l’espoir est brisé, le pays de Lumumba va mal, très mal. La mère patrie se trouve en péril au comble d’une maladie incurable d’insécurité et d’agression au risque de la perdre. Son intégrité territoriale est menacée par des groupes armés dont certains opèrent avec le soutien de pays voisins mieux identifiés, profitant à cet égard de notre naïveté diplomatique »
Comme remède, cet élu pense à la rectification de l’alternance. Et que chaque Congolais cesse le populisme en devenant sérieux par l’acceptation de la triste réalité que traverse le pays