CNPAV exige la publication des réserves minières de TFM

CNPAV exige la publication des réserves minières de TFM

Congo n’est pas à vendre (CNPAV), ne lâche pas CMOC l’entreprise actionnaire dans Tenke Fungurume Mining (TFM). C’est notamment sur le dossier relatif aux réserves minières du projet TFM. Car ceci est la clé dans le calcul et le paiement de la redevance supplétif à la GECAMINES. Dans une publication signée à Kinshasa, jeudi 07 juillet 2022, ce collectif dit suivre avec intérêt ce dossier.

Congo N‘est pas à vendre (CNPAV) dénonce le manque de transparence de la part de CMOC sur ce sujet.  » D’après les informations collectées par les organisations membres de CNPAV , l’actionnaire CMOC a, depuis plusieurs années, sous-estimé les réserves minérales de TFM. Et c’est pour échapper au paiement des redevances additionnelles à la GECAMINES dont la moitié est destinée au trésor public ». Explique le communiqué.

 

L’affaire dure depuis plusieurs années

 

Pour cette plateforme, c’est une obligation pour cet actionnaire de TFM  de rendre public les données. Car c’est le but de faciliter la transparence. Ainsi, permettre au trésor public congolais d’encaisser son argent longtemps gardé d’une manière frauduleuse. 

« CMOC est appelé à divulguer toutes les données relatives aux réserves minières du projet Tenke Fungurume Mining. Et c’est pour faciliter le calcul et le paiement à la Gécamines des redevances supplémentaires sur les réserves additionnelles découvertes conformément à l’avenant un de la convention minière », a indiqué ce communiqué.

Le CNPAV rappelle à l’État congolais et à la Gécamines leur responsabilité sur cet impôt. . Ces bénéfices devraient être affectés aux projets d’intérêt national. Mais devraient assurer le redressement de la Gécamines, à travers l’amélioration de son outil de production.

Par contre, le CNPAV craint que la persistance de ce conflit, ayant déjà conduit à la suspension de la commercialisation et de l’exportation des produits miniers de TFM, ne puisse négativement impacter les revenus de l’État. Ceci risque aussi d’impacter des entités infranationales, la main-d’œuvre locale ainsi que l’économie de la RDC.