Le recouvrement fait les bonnes affaires de certains automobilistes
Depuis le début du recouvrement forcé, des taxes pour automobiles , le transport en commun devient un casse tête. Car beaucoup d’automobilistes ne sont pas en ordre avec les taxes. Ce qui crée une rareté des moyens de transport. . Cette situation provoque une flambée des prix.
En effet, ce jeudi 28 juillet, le contrôle était renforcé dans certaines communes. C’est le cas des communes Kenya, Katuba, Kampemba et une partie de la commune Annexe. Ainsi toutes les voies pour accéder au centre-ville pour les automobilistes de ces axes étaient bouclées. Les usagers parlent d’une majoration de 100 % du prix. Ils parlent respectivement 1000 franc congolais pour les bus et 2000 FC pour les Taxis.
Dans les parkings concernés, ce sont seulement quelques bus qui sont en ordres avec les documents qui fonctionnent normalement. Les bus non en règles stationnent dans l’arrêt. Ils attendent la levée des barrières pour fonctionner. Ici, plusieurs personnes attendent des véhicules de transport en commun en règles pour les transporter. Au parking de bus de transport vers la Kenya situé sur les avenues usines, c’est un monde fou. Les gens se bousculent pour prendre place à bord. Certains négocient, soudoient pour avoir une place.
Des bonnes affaires
Cette situation fait les bonnes affaires des transporteurs Car, ils haussent non seulement le prix de transport, mais aussi ajoutent le nombre des passagers. Pour une course, ils transportent 22 personnes au lieu de 20 pour les bus. Et les taxis transportent 6 personnes au lieu de 4.
« Je hausse le prix pour servir la population » Confie Jano, mon véhicule est beaucoup sollicité. C’est pourquoi je prévois son entretien en haussant le prix de transport. Un travail que 100 véhicules doivent faire est fait par 15 véhicules, nous n’avons pas de repos. Renchérit-il. Quant à Gaël un autre transporteur qui fait la ligne Bel-Air – ville, pense que c’est normal qu’il y ait une hausse des prix. » C’est la loi de l’offre et de la demande qui s’applique », dit-il. « Actuellement, nous travaillons sans repos pour satisfaire notre clientèle. C’est les clients eux-mêmes qui s’entassent dans les taxis. Quand on leur demande de descendre, ils ne veulent pas. Nous les aidons seulement ».
Les citoyens sont heureux lorsqu’ils trouvent un moyen de transport. Christelle Mulanga, habitante du quartier Bel-Air savonnier, elle dit ne pas pour avoir des choix. « C’est vrai qu’on paye cher et qu’on nous transporte dans les mauvaises conditions. Cependant, nous n’avons pas de choix. Nous devons nous déplacer. Que l’État prennent en charge le transport de sa population. Et ainsi nous n’allons plus vivre cette situation. Dans tout ça, c’est la population qui souffre.
Le recouvrement forcé de taxes sur les automobiles se poursuit. Et pendant ce temps, les automobilistes en ordre se mettent pleins les poches.