RDC: 78 % des Congolais souhaitent voter à prochaine présidentielle
La prochaine échéance électorale est fixée pour fin 2023. De plus en plus, des Congolais se disent prêts à aller voter. C’est ce qui ressort du dernier sondage du groupe d’Études pour le Congo GEC et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Celui-ci, réalisé avril et mai 2022 à travers le pays, démontre que les abstentionnistes deviennent rares.
Ils sont désormais 78 % des Congolais sondés à souhaiter voter à la prochaine présidentielle. Et pourtant, en décembre 2021, ils n’étaient que 43 %. Dans cette deuxième note thématique intitulée Élections 2023 : les Congolais ne se font pas des illusions, le point est fait sur le contour des élections.
La loi électorale, méfiance
Si les Congolais se disent favorables au vote, il n’en demeure pas moins, qu’ils ne font pas confiance à la centrale électorale. . Plus de 60 % des Congolais interrogés affirment ne pas avoir confiance dans la commission électorale nationale et indépendante CENI. Pour certains, la Ceni ne peut pas organiser les élections crédibles, libres et transparentes. « Cette réticence pourrait se justifier par le manque de transparence et de consensus qui a caractérisé le processus de désignation des animateurs de cette institution ». Explique la note au sujet de la méfiance. C’est ainsi que l’animateur principal, Denis Kadima est crédités de 28 % d’opinion favorable.
Autre chose, la nouvelle loi électorale ne fait pas l’unanimité dans l’opinion publique. Car 68 % des répondants sont favorables à l’obligation de publier les résultats des élections du bureau de vote par bureau de vote. Aussi, 54, 5 % jugent « prioritaire » la suppression du seuil de représentativité. Et c’est dans le but de permettre aux petits partis d’être représentés. Malheureusement , les députés et les sénateurs, eux, ont choisi de le maintenir. Mais aussi, ils ont même ajouté un nouveau seuil de recevabilité des listes.
S’agissant de la suppléance des membres des familles, 53 % des personnes interrogées souhaitent sa suppression. Quant au vote électronique, 70 % des sondés le juge non-prioritaire.