Lubumbashi : 500 paysans formés sur les droits de l’homme

Lubumbashi : 500 paysans formés sur les droits de l’homme

Plus de 500 paysans participent à une formation de deux jours, soit du 19 au 20 août 2022. Celle-ci est axée sur les notions des droits de l’homme. » Préparer pour un travail de qualité qui les distingue », c’est le thème du séminaire. C’est l’enceinte du lycée Twendelee qui abrite cette activité.

Organisé par la ligue nationale de paysans des droits de l’homme (LINAPEDHO), cette formation de renforcement de capacités a pour objectif de doter en connaissance sur les notions des droits de l’homme. Ce qui leur permettra ainsi de répondre aux attentes de la population lorsqu’ils sont sur le terrain.

Cette formation est aussi une façon de donner des nouvelles orientations aux paysans, défenseurs des droits de l’homme. De ce fait, ils doivent éviter les dérapages ou allaient au-delà des compétences. Ou encore de se substituer à l’État, dit Maître Chadrack Mukad Mwau coordonnateur général de la LINAPEDHO.

« Il y a des lois du pays qui reconnaissent à chaque institution et services ses missions. C’est pourquoi il est important de rappeler aux membres qu’ils doivent se démarquer sur le terrain. Et pour qu’ils y arrivent, ils doivent faire preuve de la discipline, du professionnalisme, du savoir-faire et du bon sens. Ils doivent faire ce qui est conforme aux lois, aux notions et aux principes qui dirigent les ONG. C’est notamment la loi 004 qui détermine la mission des organisations non gouvernementales en RDC« .

Plusieurs matières abordées

Il faut dire que le séminaire aborde plusieurs matières. C’est, entre autres, les mécanismes de collaboration entre la CNDH et les ONGDH, la relation civilo militaire. Et également les notions du monitoring sont abordées. Cette dernière matière était développée par Maître Joseph Kongolo wa Momat. Celui-ci a aussi défini le concept monitoring et les étapes du monitoring. Il a conclu son exposé par les principes du monitoring.

La formation qui se clôture ce samedi a connu la participation des paysans défenseurs des droits de l’homme venu de plusieurs territoires de la province du Haut Katanga.