IRDH pour la suppression des taxes sur les denrées alimentaires
Le gouvernement devrait mettre fin aux taxes sur la récolte des denrées alimentaires des artisans à Lubumbashi. C’est la recommandation de l’institut de recherche en droits humains IRDH. Dans un communiqué publié ce lundi 22 août 2O22, l’IRDH condamne la multiplication des taxes sur les denrées alimentaires de base. Ceci, produit par des petits cultivateurs et éleveurs des alentours de Lubumbashi. C’est, entre autres, les axes compris entre Lubumbashi-Kasenga, Lubumbashi-Kasumbalessa et Lubumbashi -Likasi.
Faisant suite à l’article du magazine la Guardia du 19 aout dernier sur la perception des taxes sur les produits de récolte par les agents des services publics. Ces deniers installés à plus moins 100 mettre du péage érigé sur la route Kasenga non loin du cimetière Kasangiri. Lieu où ils perçoivent des taxes sur le maïs et autres produits alimentaires récoltés par les petits agriculteurs. Les paysans paient 500 FC par sac de maïs. L’IRDH soulève, dans son communiqué, la problématique de multiples taxes sur le maïs, le haricot, le manioc, la braise et autres légumes, dont sont victimes les membres de la Coopérative d’éleveurs et agriculteurs de la RDC. Lubumbashi, indique l’IRDH.
La taxe sur le maïs méconnue
Et pourtant, dit le communiqué, le marché des légumes et céréales de Lubumbashi est en grande partie soutenu par des petits agriculteurs et éleveurs. Or, s‘ indigne l’IRDH, ces personnes peinent à financer leurs activités. « »Contrairement à la catégorie affiliée aux partis politiques. Ceux-ci bénéficient de l’assistance en intrants agricoles des services publics. Ou de ceux qui importent auprès des paysans zambiens subsides par leur État, renseigne le même communiqué, que la perception de taxes sur le maïs se fait sans aucune preuve de paiement ».
De ce fait, l’IRDH, estime que c’est ici l’occasion d’interpeller l’administration publique qui impose impunément des taxes illégales. Ainsi, elle recommande l’annulation de cette charge fiscale subsidiaire sur les épaules des agriculteurs et éleveurs de la RDC. De plus, l’IRDH demande au gouvernement de formaliser l’économie Lushoise dominée par des entreprises illégales. À savoir, les sous-traitent, la chaîne d’approvisionnement des multinationales minières aux capitaux chinois, indiens, libanais, australiens et canadiens.
Bien que reconnu par l’arrêté interministériel N°001/CAB/MIN/FINANCES/HAUT-KATANGA. 2021 et N°002/CAB/FINANCES/HAUT-KATANGA/2021 du 21 juillet 2021. Cette disposition fixe la taxe sur le maïs à 0,25 dollar par sac de 50 kg. Mais cette arrêtée semble être méconnu par beaucoup de Congolais.