Lubumbashi : 85 agents de NSML réclament leurs arriérés et indemnités
New Solution Mining Logistique, NSML en sigle et TP Phoenix fut deux entreprises de sous-traitances de la société Chemaf de Lubumbashi. Sous un contrat avec Chemaf, elle exploitait les minerais dans les carrières à ciel ouvert à Usoke et à Kalukuluku. Au mois de mai 2020, tous les agents de la société New Solution Mining Logistique, au nombre de 85, se sont vus expulsés de leur site d’exploitation sans notification. Depuis lors, jusqu’à ce jour, ils sont au chaumage. Ils revendiquent le paiement de quatre mois d’arriérés de salaire et leurs indemnités de sorti.
Ainsi, ces agents via leur délégation syndicale avaient entamé des démarches. Ils ont vu différentes autorités provinciales, administratives ainsi que les structures des droits de l’homme, notamment la Commission Nationale des Droits de l’Homme CNDH. Malheureusement, jusqu’à ce jour, toutes les démarches n’ont pas de réponses favorables. Ces travailleurs se voient être victimes de la société Chemaf. Selon eux, ce dernier a confisqué leurs droits. Ils sollicitent ainsi l’implication des décideurs dans leur dossier. Et ce, afin d’obtenir gain de cause pour qu’ils perçoivent leurs arrières de salaire , mais aussi leurs indemnités.
Deux poids deux mesures
Pendant ce temps, leurs collègues de l’entreprise TP Phoenix sont sur le point d’être payé. » Depuis que nous avons démarré les démarches, l’inspecteur du travail ne nous a jamais convoquées. Même pas Chemaf. Ils n’ont jamais répondu à nos revendications. Nous sommes au courant de tout ce qui se passe. Nous attendons qu’on puisse nous payer ensemble. On parle de la date du 08 septembre. Ce qui est réel est que les agents de Phoenix ont été appelés par la banque pour renouveler leur compte, mais pas nous. Tout ce que nous demandons est qu’ils nous donnent notre argent. » A déclaré le président de la délégation, syndical Augustin Ntumba.
Ces agents ont été au service de cette entreprise pendant trois ans pour les uns et deux ans pour les autres. Ils détenaient un contrat de travail a duré indéterminé. Hélas, ils l’ont vu résilié sans aucune note explicative. N’étant plus en mesure de subvenir aux besoins de leurs familles, trois de leurs collègues sont même décédé de l’AVC. D’autres déguerpies de leurs maisons pour non-paiement de loyer.
Même leur épouse se sont mobilisées pour aider leurs maris. Elles ont mené des démarches au ministère du genre, femme, famille et enfant et ailleurs, malheureusement en vain.
Ce jeudi 25 août , ils ont également écrit au commissaire provinciale du travail et prévoyance social, Angélique Kyungu. Ils insitent sur leur droit. Ils espèrent que cette dernière trouvera une solution à leurs revendications. Et que Chemaf pourra leur verser leurs indemnités de sortis.