La Lucha dénonce certaines décisions des autorités du Lualaba
Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement LUCHA s’est exprimé dans un communiqué sur certaines décisions du maire de la ville de Kolwezi. C’est notamment, l’arrêté urbain N°2022/08/VK/BM/DU 16 juillet 2022, portant interdiction de circulation des motos et tricycles sur les grandes artères de la ville de Kolwezi. La Lucha soulève aussi le cas des arrestations arbitraires des jeunes. Elle parle également de la démolition des maisons près des rails.
Tout en saluant cette décision , notamment celle de l’interdiction de circulation des motocyclistes dans les grandes artères de la ville. Car, elle, diminue le nombre d’accidents. Mais néanmoins soulèvent des inquiétudes quant à son application. « L’arrêté ne précise pas les grandes artères concernées. À ceci s‘ajoute le sort des utilisateurs particuliers des motos ». Ainsi pour pallier les difficultés liées à son application , invite au dialogue. « Engager les pourparlers pour définir les grandes artères. Et ce, afin d’éviter l’incompréhension entre les services de sécurité et les motocyclistes. Définir le sort des motos d’usage prive pour éviter de créer une confusion entre les transporteurs et les privés ». La Lucha plaide aussi pour l’assouplissement de la mesure. « Réajuster cette mesure qui semble être très draconienne. Notamment vis-à-vis du taux très élevé des chômages dans la ville. Ce qui risque de laisser une brèche à l’insécurité et au banditisme ».
Violation
Un autre point soulevé est l’arrestation arbitraire des jeunes dans la ville. « Quelle est disposition constitutionnelle qui leur donne le pouvoir d’arrêter les jeunes sous prétexte qu’ils ont des longs cheveux où sont mal habillés? S’interroge la Lucha. S‘adressant au ministre provincial de l’Intérieur et la sécurité. Lucha exige la lumière quant aux jeunes arrêtés illégalement. « Nous demandons de nous éclaircir où vont ces jeunes arrêtés illégalement. De communiquer les nombres des enfants arrêtés ainsi que le motif d’arrestation. D’instruire les services de sécurité d’éviter l’enlèvement des citoyens sans motif valable ». Sur le dernier, la Lucha encourt le ministre provincial de l’Urbanisme de démolir toutes les maisons construites dans l’intervalle de deux rails. D’indemniser toutes les victimes par la SNCC . Mais néanmoins d’interpeller le service de cadastre et l’urbanisme qui a distribué ces parcelles ».