Lubumbashi: des conditions de détention acceptables
Une mission de la Commission Nationale des Droits de l’Homme est à Lubumbashi depuis le début de la semaine. cette mission dure une semaine soit du 25 au 31 octobre 2022. Le but , s’assurer des bonnes conditions dans les lieux de détention des détenus. Mais aussi se rendre compte de ces conditions dans les lieux carcéraux de la province du Haut Katanga. De plus verifier aussi la regularité des detentions. Pour Ometuku Mwamba Véronique , directrice du cabinet du President National du CNDH, les conditions de détention , sont quelque peu acceptables.
Pour cette première journée, accompagnée du procureur de la république prés le Tribunal des Grandes Instances de Lub, Teddy Katumbo Lumbu, la délégation a visité le cachot du palais de la justice. « Nous ne pouvons pas nous taire pour ce qui est des avancées », explique Ometuku Mwamba Veronique . « Tout le monde sait que dans les lieux de détention , les toilettes sont en très mauvais état. Mais ici , nous avons trouvé plus de 32 détenus . Ces derniers respiraient normalement . La cellule est spacieuse. Elle est aérée . De plus , le lieu d’aisance est à l’intérieur . Et pourtant , nous n’avons senti aucune odeur « , explique encore Ometuku Mamba. et d’insister:. « Et c’est ce qui est à encourager ».
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Toutefois, rien n’est parfait dans ces cellules de détention. « Il y a encore beaucoup à améliorer. C’est notamment là où les détenus doivent passer la nuit , je n’ai vu ni matelas moins encore des nattes. Je me pose la question là où ils passent nuit. Ce sont là les points à améliorer » , explique-t-elle encore. Il faut dire que dans la cellule des femmes, elles disposent des matelas, même si la cellule est moins spacieuse.
Il faut dire que bien avant cette visite des cellules , la délégation s’est entretenue avec la Procureur General Luakamona Masanka Mputu. celui-ci a insisté sur le fait , que la CNDH ne devrait pas se limiter à des accusations. Elle doit surtout se pencher à faire des recommandations constructives. ceci dans le but d’humaniser les lieux de détention.
