Fungurume- EPST : dix directeurs des écoles suspendus
Dix directeurs des écoles conventionnées de Fungurume dans la province du Lualaba ont été suspendus ce mercredi 9 novembre 2022 . Ces derniers l’ont été pour perception illégale des frais scolaires. Il s’agit de cinq écoles du réseau catholique, deux écoles conventionnées Garengaze, une école méthodiste et de deux Kimbanguistes. C’est les sous Proved de Lubudi Sylvain Kayu qui a pris cette décision.
Il s’agit pour le réseau Catholique des établissements scolaires, Kankamane , Kanakamane 1, Kankamane 2, Baraka et Saint Jacques. Pour le réseau Garengaze , il s’agit de deux écoles à savoir EP Utulizo et Makende. Tan disque pour le réseau Kimbaguiste ,il y a EP Kakanda et Kimbangu. Et enfin , il y a aussi une école Méthodiste , Majengo.
Cette suspension est d’abord préventive, informe l’EPST. Car la division provinciale des écoles primaires, secondaires et techniques doit d’abord saisir leurs coordinations respectives pour que cette décision soit appliquée. « Nous allons au courant de la journée faire des réquisitions auprès de leurs coordinations. Celles-ci doivent ouvrir des dossiers disciplinaires à l’intention de ces chefs d’établissements. Ainsi, au plus tard , 16 heures, les différentes coordinations seront saisies, explique Sylvain Kayu.
À lire aussi : Lubumbashi : Arrêt des cours dans deux écoles primaires Catholiques
Perception des frais illégale
Ces dix chefs d’établissement sont accusés de percevoir illégalement des frais scolaires. Selon cette même source , ces chefs des écoles ont perçu entre 12 500 et 13 500 francs congolais. Ce qui est illicite, car depuis , 2019 , l’école primaire est gratuite en RDC. Ainsi , en plus de la suspension qu’écopent ces directeurs d’écoles , ils doivent également rembourser les sommes perçues. « Nous leur avons sommet de retourner l’argent auprès des parents sans délai », a encore expliqué Sylvain Kayu.
Il faut dire que le combat pour le maintien de la gratuité en RDC est rude. Les écoles ont du mal à s’y faire. Certaines d’entre elles, dans le Lualaba comme dans le Haut- Katanga, ont perçu des frais d’inscription. Certaines ont exigé l’achat des bancs aux élèves ainsi que d’autres frais. Pour certains chefs d’établissements, les frais de fonctionnement alloués par l’État ne couvrent pas toutes les dépenses des écoles.