Lubumbashi: les violences faites à la femme, la lutte en recul
« Tous unis ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles »c’ est le thème de la célébration de la campagne de 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre. A l’occasion du lancement de cette campagne ce 25 novembre ,une séance de sensibilisation sur « les violences sexuelles », est prévue à Lubumbashi . La cérémonie aura lieu au Quartier Kasungami dans la commune Annexe.
En effet, « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre » est une campagne annuelle qui commence le 25 novembre de chaque année. Elle se poursuit jusqu’à la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre. Pendant cette campagne, les sociétés civiles à travers le monde organisent des activités de sensibilisation en vue de mettre fin aux violences faites à la femme. C’est dans ce cadre que la thématique genre de la société civile du Haut Katanga organise son activité de sensibilisation de la communaut contre les violences faites à la femme.
La lutte en recule
Selon ONU Femme, la situation en matière de droits des femmes est en recul. Les mouvements antiféministes sont en hausse. Les attaques contre les femmes défenseures des droits humains et les activistes augmentent également. Et de plus, le statut juridique des droits des femmes devient de plus en plus menacé dans de nombreux pays. De nouvelles lois régressives exacerbent l’impunité pour les auteurs de violence domestique. Il faut ajouter à cela le fait que, les gouvernements utilisent la force contre les féminicides.
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En RDC, le rapport de l’UNFPA sur les cas de violences basées sur le genre en RDC indique que le nombre des cas continuent de grimper dans le pays. En 2021, 97 375 cas ont été rapportés contre 70 142 cas en 2020. Ce qui représente une augmentation de plus de 38% en l’espace d’une année seulement. La situation reste préoccupante malgré les efforts consentis par le gouvernement Congolais.
À l’occasion de la campagne « 16 Jours d’activisme », ONU Femme encourage tous les acteurs à s’impliquer dans la lutte. « Depuis l’amplification des voix des survivantes et des activistes, nous pouvons tous agir pour autonomiser les survivantes. Et, ainsi réduire et prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles. Ceci, en protégeant les droits des femmes ».