13 adeptes de Mukungubila demande la liberté provisoire

13  adeptes de Mukungubila demande la liberté provisoire

Ce mardi 20 décembre, 13 adeptes  prisonniers adeptes du Prophète Mukungubila  comparaitront  pour un jugement avant dire droit. Leur avocat Maître Elie Luketa  a demandé la liberté provisoire. Car ces 13 prisonniers sont malades . Parce que  leur état exige une prise en charge médicale d’urgence. L’affaire se trouve devant la Cour militaire de Kin -Gombe.
 Selon l’avocat,la santé de ses 13 clients est très préoccupante. Parce que certains souffrent  des problèmes cardiaques. D’autres ont des problèmes des glycémies. Un autre  a un problème des vues. « Il avait reçu un mauvais traitement l’année dernière dans la prison. Il souffrait de la Covid-19 et depuis lors , il a commencé à perdre la vue progressivement. Et à ce jour , il est presque devenu aveugle », explique maitre Elie Luketa.  Il ajoute : « Ils sont en prison depuis 9 ans. Et depuis notre demande , leur situation ne fait que s’aggraver ».

Voilà qui explique pourquoi , il a demandé la liberté provisoire pour 13 de ses 18 clients. L’audience est fixée pour demain mardi 20 décembre 2022.  « Nous avons demandé la liberté provisoire. Et nous espérons que la composition va nous l’accorder.   Car leur situation est dramatique. De plus ,  c’est leur droit de  demander cette liberté. Mais aussi que ce soit légal ».

Il faut rappeler que la précédente  audience  prévue le 13 novembre dernier avait été renvoyée à une date ultérieure. Parce que le Ministère public avait eu des soucis  de santé.  « cette  fois-ci, les prisonniers ont  été prévenus. Et demain, nous serons à l’audience ». explique encore Maitre Élie .

 Retour sur les faits

En rappel, les adeptes de Mukungubila  avaient été arrêtés  le 30 décembre 2013  alors qu’ils étaient à la résidence de leur prophète. Les militaires avaient ainsi  envahi la résidence  de ce dernier au quartier Golf   et avaient arrêté 17  d’entre eux. 19 autres avaient été arrêtés à  Kinshasa.  Ceux de Lubumbashi avaient été condamnés à 20 ans de servitude pénale.  Et en janvier 2020 , ils ont été transférés à  la prison d’Angenga. Pendant ce temps, les ONG continuent à dénoncer le massacre de 103 personnes.