Guislain Kalwa, président de la société civile comparait au parquet
La confrontation entre le porte-parole de la société civile du haut Katanga Guislain Kalwa Chuku et le plaignant René Tshomba liquidateur de la famille Mulimbi senga, a vécu ce jeudi 12 janvier 2023. C’est le magistrat Alain Mvwala Kiala qui a conduit l’instruction au parquet Général près la cour d’Appel de Lubumbashi
Ce jeudi , Gislain Kalwa Chulu était confronté au plaignant. le parquet lui reproche trois faits . D’abord l’occupation illégale de la maison abritant le siège de la société civile situé sur l’avenue Kasavuvu. Ensuite , la destruction méchante . Les membres des organisations de ma société civile auraient cassé les serrures des portes après leur déguerpissement survenu en mai 2022. Enfin le porte parole de la société civile est accusé d’injures proférées à l’égard du plaignant.
Pour sa part, maitre Gislain Kalwa ne reconnaît pas les faits infractionnels lui reprochés . Cependant, il assure détenir la lettre d’attribution de cette maison de l’État querellée et cela d’une manière régulière. Par rapport à la deuxième accusation, Guislain Kalwa Chulu dit que la société civile n’a jamais été déguerpie. Quant aux injures, il indique qu’il ne se reproche de rien.
« Dans tout ce qui se dit, nous avons démontré que nous n’y sommes pour rien. C’est une maison de l’État attribuée à la société civile pour jouissance. Nous sommes innocents. C’est l’État congolais qui est propriétaire de cette maison. Nous demandons qu’on puisse nous laisser libre. Qu’il n’y ait plus des poursuites à notre égard » nous a -t-il déclaré à la sortie du parquet.
https://magazinelaguardia.info/2023/01/12/lubumbashi-greve-ou-simple-agitation-a-twendelee/
Indignation des acteurs de la société civile
De son côté Thérèse Safi , cadre de la société civile du Haut Katanga , dénonce le fait qu’ ils sont malmenés à cause d’un bâtiment de l’État. « C’est l’Etat qui devrait défendre ses biens publics. Nous demandons au Chef de l’Etat de faire respecter les lois du pays ».
Il faut dire que la mobilisation des membres des associations et ONG était au rendez-vous. Ils ont accompagné Guislain Kalwa au parquet général ou ils ont exprimé leur indignation. C’est le cas de Bertin Tshoz , un autre cadre de la société civile en charge de la gouvernance, paix et sécurité. Le drapeau de la RDC autour de son cou, Bertin Tshoz a interpellé les autorités d’un ton ferme
« Quand l’État est faible, la population a le droit de protéger les biens de l’État. On a perdu beaucoup de maisons de l’État. Aujourd’hui, nous n’accepterons plus. Les institutions publiques souffrent par manque des bureaux, parce qu’on a tout vendu ».
Notez que l’instruction du dossier continue au parquet général la semaine prochaine. Cette fois-, le magistrat confrontera le secrétaire technique de la société civile Fortunat Mbayo au plaignant. Ainsi, le parquet prendra une décision finale .