Dynafec: les femmes candidates renforcées en capacité

Dynafec: les femmes candidates renforcées en capacité

L’ONG Dynamique Nationale des Femmes Candidates de la RDC (Dynafec), a renforcé en capacité les femmes politiques actives et les candidates aux élections 2023, sur la loi électorale. La formation s’est  tenue ce vendredi 27 janvier 2023, à la salle de réunion de l’Église Méthodiste unie. Plusieurs femmes ont pris part active à cette rencontre qu’elles jugent très bénéfique.

L’objectif de cet atelier de formation est de voir les femmes de la province du haut Katanga se présenter aux élections, gagner et occuper les postes de décision. Ceci, à tous les niveaux, explique Brigitte Pande, coordonnatrice de l’ONG Dynafec.

« Nous nous basons sur la loi sur la parité et celle des droits de la femme. Les deux dispositions sont reconnues dans la constitution, en son article 14. Donc, il faut qu’elles soient effective , déclare-t-elle . De ce fait, la Dynafec ne peut pas réclamer en l’air dit Brigitte Pande. Il faudra renforcer la femme en capacité. Car, Insiste-t-elle, « Nous voulons que la femme de 2023, soit outillée, afin qu’elle puisse bien se défendre une fois au poste de décision ». À cet effet, Brigitte  Pande a promis de faire un plaidoyer aux sein des partis politiques. Ceci, pour que ces derniers alignent les femmes capables d’aller  défendre valablement leurs partis.  » Je ne dis pas que les autres femmes ne sont pas capables, mais nous connaissons la réalité » déclare-t-elle.

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Loi électorale et ses innovations

Toutefois, Dynafec a mis au programme deux orateurs. Flora Mbuyu, avocate au barreau de Lubumbashi, a exposé sur la loi électorale. Elle a rappelé quelques principes et règles à suivre en tant que candidate. C’est notamment le critère d’éligibilité et les conditions de recevabilité de listes de partis politiques . Mais aussi les conditions de sélection des listes appelées à produire des députés, après les élections.

« En plus du seuil de 1% qui existait déjà, en 2022, il a été ajouté le seuil de 60% de candidatures. Ainsi, les partis politiques qui n’auront pas atteint ce seuil risqueront d’être rejetés. D’où, les femmes doivent faire attention et regarder à quel parti politique adhérer. Intégrer des formations politiques nouvellement créées, constitue un grand risque. L’idéal est d’aller dans les partis politiques déjà implantés et forts ». De ce fait, l’intervenante a invité les femmes à être plus objective dans les choix des partis politiques à adhérer.

De son côté, Robert Kikwanda de la CENI et deuxième facilitateur, a insisté sur l’importance de l’éducation civique et les cause des violences liées aux contestations de résultats.

Impression des participantes

Touchées par la matière apprise, plusieurs participantes n’ont pas caché leur satisfaction, c’est le cas del’ex-commissaire en charge du genre et actuellement député national Kapufi.

« Cette formation a été très utile pour moi dans le cadre du renforcement de capacité. C’est vrai que j’ai été élu à Lubumbashi, mais je vois qu’il me manque des choses et je dois me ressourcer. Et quand on m’invite à des activités pareilles, je ne dois pas manquer. Bientôt ce sont les élections, on a lancé l’enrôlement. Alors comment s’y prendre. Or, nous avons un problème par rapport à la Cartographie. Nous attendons que le CENI nous donne cela au plus vite que possible pour que nous ne puissions disperser les voix  ».

Il faut dire que cette activité a été marquée par les témoignages des femmes politiques sur leurs parcours.