Psychologues Sans Frontières Asbl exige la protection des enfants
Les opérations d’enrôlement des électeurs est l’une des étapes importantes du processus électoral. Des milliers d’électeurs sont ainsi invités à se rendre dans les centres d’inscription en vue de la révision du fichier électoral. Pour sa part, l’association Psychologues sans frontière basée à Lubumbashi attire l’attention sur la protection des enfants.
Depuis trois jours, les villes, territoires et groupements procèdent à l’indentification et enrôlement des électeurs. Et la plupart des centres fonctionnent au sein des écoles primaires. Mais seulement voilà, ces opérations peuvent parfois donner lieu à des tensions entre militants des partis politiques. Aussi, un affrontement entre la police et certains militants non contrôlés des partis politiques n’est pas exclu .Voilà pourquoi l’association Psychologues sans Frontières de Lubumbashi est préoccupée .
‘’ L’enrôlement des électeurs est organisé en milieux scolaires alors que les enfants continuent à fréquenter l’école’’ indique cette structure.
Pour cette organisation, les centres d’inscription sont susceptibles de devenir des milieux des tensions entre les leaders politiques . En outre la présence des policiers commis à la sécurisation des sites d’enrôlement pourrait impacter psychiquement les enfants.
Déjà , certaines écoles abritant un centre d’inscription ont pris quelques mesures de protection de leurs enfants. C’est pas exemple au collège Imara et à l’institut Maendeleo 2 au Golfe Malela. Le centre d’enrôlement est placé en dehors de l’école primaire. De ce fait, les opérations se déroulement loin des enfants. Par contre ailleurs, le centre est opérationnel dans l’enceinte même de l’école. Les électeurs et les écoliers se croisent soit dans la cour de l’école soit à la porte d’entrée et de sortie.
L’enfant a droit à la protection
Ainsi l’organisation Psychologues Sans Frontières invite les autorités à doubler la vigilance en cette période pré-électorale et électorale .Par conséquent, elle sollicite que les moyens non violents soient mis en œuvre afin de protéger les enfants. Par ailleurs Félicien Mujola, membre de l’association et expert près le tribunal de grande instance de Lubumbashi est formel. ‘’ Tous les acteurs doivent se mobiliser d’abord pour multiplier les activités de monitoring de protection des enfants. Ensuite, ils doivent organiser des séances de sensibilisation sur la protection des mineurs et même des personnes à mobilité réduite.’’
Rappelons que selon l’UNICEF , ‘’ Chaque enfant a droit à la protection contre la violence, l’exploitation et les pratiques sociales et culturelles néfastes.