Matadi Kibala : une année après le drame, reprise des activités
pas également Le mercredi 2 février 2022 , 26 personnes trouvent la mort par électrocution au Marché Matadi Kibala . Un câble sectionné par la foudre avait causé ce drame. Tout de suite après les autorités ont pris des mesures d’urgence . La fermeture de tous ces marchés ainsi que le parking autour de ce marché étaient les plus urgents. Car , ils étaient sous des lignes hautes tensions. ce qui constitue un danger Une année après, Parking et Marchés ont repris de plus belle.
Il est 11 heures ce lundi 30 janvier , au niveau de Matadi Kibala dans la commune de Mont Gafula, dans la ville de Kinshasa, la place est bondée de monde. Marchands , Piétons et véhicules, impossible de se frayer un chemin. Certains marchands étalent à même le sol les légumes ,les fruits ainsi que d’autres vivres. A la même place, les parkings ont également repris. Les véhicules vers différentes destinations attendent les clients. De plus , les embouteillages n’arrangent pas la situation.
Il faut dire qu’ici le drame du 2 février est passé aux oubliettes. La population semble oublier que des personnes avaient perdu la vie au même endroit à cause du non-respect des mesures. Mais pour certains marchands, c’est une question de survie. De plus, ils ne savent pas également ou aller pour vendre.
Charlotte Nzingi est âgée de près de 70 ans. Elle est marchande dans ce marché à la sauvette depuis une plus dizaine d’années. Pour elle, elle n’a nulle part ou aller. « Ils vont nous mettre ou? ceux qui nous chassent nous ont trouvés ici et ils vont nous laisser ». Cette femme n’a pas peur du danger. Faisant allusion au drame, » ceux qui sont morts ce jour-là, c’était leur jour », explique-t-elle.
A côté d’elle Marine Mishiki, âgée d’une quarantaine d’années. Pour sa part , elle reconnait que les policiers les chassent. « Mais souvent , nous leur donnons un peu d’argent. Ainsi, ils nous laissent vendre », dit-elle. Quant au drame , pour elle c’était des sacrifices, et pense surtout que sa vie n’est pas en danger.
Ces femmes comme la plupart des marchands estiment ne se sentent pas concernées par ce drame. car , pour eux , ce compte c’est vendre et survivre.