IBGDH accuse, le commissariat des affaires foncières récuse
Après la publication d’un communiqué publié ce 15 février par l’initiative pour la bonne gouvernance et les droits humains IBGDH, le Ministre provincial des Affaires Foncières du Lualaba a réagi. IBGDH ,accuse la compagnie minière de Musonoi COMMUS de violation de lois. Et pour cette ONG cette violation est favorisée par le commissariat des Affaires Foncières à travers la commission de délocalisation.
Cinquante-quatre personnes du quartier Gécamines Kolwezi de Kolwezi et celles du village Tshabula sont dans un processus de délocalisation. Car elles sont impactées par COMMUS. Pour IBGDH , cette entreprise viole les prescrits ’du règlement minier et de l’édit portant délocalisation des populations. Parce que selon Article 58 de l’annexe X du règlement minier , en cas de délocalisation , l’entreprise doit indiquer les dates et les phases précises des opérations. Ce qu’a dénoncé IBGDH.
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Le commissariat provincial des Affaires foncières du Lualaba n’a pas tardé à réagir. Jean – Pierre Kalenga Muipatai pense qu’il a joué son rôle à la perfection dans ce dossier. « Ces 54 personnes étaient venues ici et ils voulaient que l’entreprise construise pour eux. Ce n’était pas à nous de décider, mais nous les avons mis ensemble pour qu’ils discutent. Et nous, nous avons conduit le débat jusqu’à tel point qu’ils se sont mis d’accord. La Société Commus avait accepté le principe construire », explique-t-il à la presse. À noter que cette entreprise devait prendre du temps. » La société devait avoir un espace et le temps matériel et trouver un entrepreneur pour le faire ».
S’agissant des accusations sur son apathie vis-à-vis des violations des lois , il pense qu’il s’agit des supputations . « Nous avons un œil très regardant sur ça, mais qu’à cela n’empêche s’il y a des gens qui ont des informations qu’ils viennent, nous allons corriger. En ce qui concerne l’édit , je ne pense pas que l’IGBDH est en bonne position pour juger . Je pense que c’est l’assemblée provinciale de juger si nous appliquons ou pas ».
Toutefois, il faut dire que la réplique du commissaire aux affaires foncières du Lualaba n’a pas répondu aux questions des fonds. C’est notamment une consultation en bonne et due forme . Mais aussi un canevas bien détaillé comme l’exige la loi.