Lualaba: Pour IBGDH, COMMUS viole les lois sur la délocalisation

Lualaba: Pour IBGDH, COMMUS  viole les lois sur la délocalisation

Dans un communiqué publié ce 15 février , l’initiative pour la bonne gouvernance et les droits humains IBGDH accuse la compagnie minière de Musonoi COMMUS de violation de lois. C’est dans le cadre de la délocalisation  de la population du quartier Gécamines Kolwezi en plein centre-ville de Kolwezi et celle du village Tshabula à plus ou moins huit kilomètres de la ville de Kolwezi.  Pour IBGDH , cette entreprise bafoue les prescrits ’annexe XVIII du règlement minier. Mais aussi ceux de l’édit portant délocalisation des populations.

En effet , selon  IGBH , COMMUS a entrepris d’acheter les maisons en faveur de ces populations. Mais malheureusement il ne les a pas  consultées aux préalables. Car l’annexe XVII du récemment minier,  cette annexe, pour qu’une délocalisation ait lieu, certaines étapes doivent être respectées. C’est notamment la consultation de la population. C’est également la mise en place d’un plan de délocalisation  et de suivi. Ce qui n’a pas été fait dans le cas des populations de  deux sites précités.  Pour IBGDH , les autorités de la province y sont pour beaucoup.  Car selon IBGDH , ces autorités restent spectatrices de la situation.
« En effet, la population du quartier Gécamines Kolwezi et celle du village Tshabula  sont laissées à la merci de l’entreprise COMMUS SA. Parce que c’est elle  qui décide du déplacement des familles sans se conformer aux lois du pays » lit-on dans le communiqué.  Et d’ajouter :  L’opinion s’étonne comment Madame le Vice-Gouverneur signe-t-elle les autorisations de délocalisation des villages et des quartiers urbains sans se rassurer que sur terrain sa Commission et les entreprises se conforment aux lois du pays ».

Suspendre la délocalisation

Il faut dire cette population à déposer des plaintes à la commission de délocalisation sans succès.  » Cette Commission n’apporte rien de plus dans le processus de délocalisation. Sinon accroitre le trafic d’influence, le clientélisme, l’opportunisme et les opérations, des rétrocommissions ». Déplore encore cette ONG . Car elle déplore aussi la lourdeur dans le traitement du dossier.

Ainsi , dans son communiqué, cette ONG des droits humains  recommande au Gouverneur de faire respecter l’annexe XVIII du règlement Minier et l’édit provincial du 30/08/2022 . Mais aussi de suspendre  ce processus .  Et pour pallier non-respect des étapes dans cette délocalisation, l’ONG recommande également  à COMMUS d’élaborer et de mettre en place un plan de délocalisation . Mais mettre aussi un plan de  réinstallation qui sera conforme à l’annexe XVIII du règlement Minier.