Kapolowe : Appel à l’aide pour une fille de 8 ans victime de viol
Une fillette âgée de 8 ans a été abusée il y a 5 jours par un homme de 43 ans au village Kapolowe à 90 Km de Lubumbashi. La victime de viol est prise en charge à l’hôpital général de Kapolowe. Mais depuis deux jours, la fillette présente des signes de traumatisme psychologique. A cet effet, la Sœur Suzanne Tshika , une religieuse et responsable de l’hôpital lance un appel à l’aide. Elle sollicite un accompagnement psychologique de la victime car ce programme n’existe pas dans la localité de Kapolowe.
Selon la responsable de l’hôpital , le viol s’est produit la nuit du 03 au 04 mars dernier. Les parents étaient tous absents de la maison. Vendredi soir, la maman de la fillette avait des douleurs d’enfantement. Elle s’est rendue dans un centre de santé pour s’accoucher. Le papa lui est absent. Pendant ce temps, la tante qui est restée à la maison s’est aussi rendue à un deuil. Ainsi la fille est restée seule à la maison. Toutefois dans la parcelle, il y a d’autres ménages, explique Soeur Suzanne Tshika .
Violer la fillette puis la jeter devant un centre de santé
Et ce soir là que le présumé auteur, qui est est un voisin de la famille a profité de l’absence des parents pour abuser de la fille. Ayant constaté que la fille saignait beaucoup, cet homme de 43 ans , a pris la victime . Ensuite, elle est allé l’abandonner vers 1 heure du matin devant le centre de santé où était internée la maman. Alerté par les cris de la fillette, les infirmiers sont sortis et ont porté secours à l’enfant. Mais le cas était compliqué. La même nuit, le centre de santé a transféré la fillette à l’hôpital
»Nous l’avons reçue dans un état critique. Elle saignait abondamment et il lui fallait une réparation. Nous lui avons administrée des soins. Actuellement elle saigne beaucoup moins. Aussi, nous l’avons placée sous un traitement préventif contre l’infection du VIH Sida, explique la religieuse. Toutefois, l’enfant a besoin d’une assistance psychologique, ajoute la religieuse. Ce que nous ne pouvons pas lui offrir ici. Depuis deux jours, elle présente de signes de traumatisme. Nous sommes inquiètes pour elle car son avenir est en jeu.
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Entretemps, la victime a pu identifier son bourreau. Les responsables de l’hôpital ont saisi la police au lendemain du viol. Le présumé violeur est arrêté et est gardé au cachot de la police de Kapolowe.
Première assistance psychologique
Contacté, Félicien Mujola, de l’association des psychologue sans frontière à Lubumbashi donne les premiers astuces. Il affirme que la première chose à faire est de parler à la victime. » il faut commencer par rassurer la fillette. Lui dire que quelqu’un, un spécialiste va s’occuper d’elle , elle n’a plus à avoir peur . En outre, il a décidé d’entrer en contact avec la Sœur Suzanne afin de l’orienter sur la première assistance à offrir à la fillette. Et cela, avant de voir la possibilité de dépêcher à Kapolowe un psychologue qui assurera le suivi de la victime.