Les infractions commises sur internet seront sanctionnées
Désormais les infractions commises à travers les systèmes d’information seront punies. Car la RDC s’apprete à mettre place un code sur le numérique. Le conseil des ministres a récemment adopté le projet de loi sur le numérique. Ce code érige en infraction tous les faits des droits communs commis à travers tous les canaux numériques. Il a ainsi été envoyé au parlement pour adoption.
Le ministre du Numérique Désiré Cashmir Kolongele en a fait mention ce vendredi 24 mars . c’était à l’occasion de la Foire des femmes de médias à Kinshasa. Pour le ministre ce code du Numérique est très bénéfique. « Ce code est très important. Il a l’avantage de déterminer un certain nombre de comportements qui sont désormais considérés comme des comportements infractionnels », a-t-il dit au cours de son discours.
Le cyber harcèlement
Au nombre des comportements réprimés il y a l’incitation à la haine ,incitation à la haine tribale , les injures et toute autre infractions des droits communs . » Maintenant ces infraction sont poursuivables sur la base de la nouvelle règlementation », a insisté le ministre. En plus de ces infractions de droit commun il y en a encore d’autres. C’est entre autre , le cyber harcèlement. « Combien des femmes surtout , les femmes journalistes sont victimes du cyber harcèlement de la part des personnes mal intentionnées! s’est exclamé le Ministre . Et de poursuivre : « Dorénavant, vous disposez d’un outil pour poursuivre ces personnes qui vous harcèlent ». La nouvelle loi érige également en infraction la pédopornographie. mais aussi d’autres infractions similaires .
Pour ,le ministre Kolongele, ce code protège les journalistes. « loin de museler la presse , ce code protège les utilisateurs de ces technologies ». Il faut dire que du Numérique vient en appui aux autres instruments juridiques dans le domaine. Il comble également le vide existant dans le domaine du numérique.
À noter que cette foire a été organisée à Kinshasa par Internews en partenariat avec l’association des femmes des médias écrits. Signalons également que la Guardia Magazine y participe.