Trois membres d’Ensemble pour la République détenus à l’ANR
Justicia Asbl, dénonce la détention par les services de renseignement à Lubumbashi de trois membres d’un parti de l’opposition. Cette organisation de défense des droits humains indique qu’il s’agit des partisans du parti Ensemble pour la République. Dans son communiqué publié ce mardi, Justicia Asbl déplore les conditions de détention de ces militants. Ainsi, elle exige leur libération.
Dans son communiqué, l’ONG Justicia donne les circonstances de l’arrestation de trois militants du parti de Moïse Katumbi.
« Éric Musaka, Russell Kasongo et Emma Kanu ont été enlevés par des éléments des services . L’arrestation a eu lieu à la station d’essence de Makomeno alors qu’ils s’approvisionnaient en carburant «
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Toujours selon cette ONG, les trois militants ont ensuite été transféré au bureau du service de renseignement. Une information confirmée également par le parti Ensemble pour la République. » Nos avocats ont parlé avec un OPJ du service de renseignement. Ce dernier leur a dit …. Ces jeunes sont gardés chez nous... , explique Madame Clotilde Mutita du parti Ensemble pour la République . Ce parti de l’opposition indique en plus que les familles de ces trois jeunes sont très inquiets
De quoi les accuse -t-on
Quant aux motifs de cette arrestation, ils ne sont pas clairs indique l’ONG de défense des droits humains . » Ces militants d’Ensemble pour la République seraient soupçonnés d’appartenir au mouvement Bakata Katanga ».
Des accusations que rejette le parti politique Ensemble pour la République. Madame Clotilde Mutita, en charge de la fédération de ce parti dans le Haut Katanga assure que ce ne sont que des allégations.
» Je connais particulièrement l’un des trois, Éric Musaka. C’est un jeune très engagé au sein parti. En outre, c’est un monsieur très calme. »
De ce fait , madame Clotilde Mutita ne comprends pas les raisons de ces arrestations. Elle estime que c’est une forme d’intimidation. « L’environnement politique n’est pas bon au pays » dit- elle.
Entre-temps, l’ONG Justicia Asbl qualifie ces arrestations d’arbitraire. Elle indique que ces actions envers des hommes politiques et même des journalistes se multiplient. Surtout que le pays se rapproche de plus en plus des échéances électorales.
Que ce soit cette organisation ou le parti de Moïse Katumbi, tous exigent la libération des trois militants de ce parti de l’opposition.