RDC: révision à la hausse du prix de carburant de 4 et 5 %
Le ministère de l’économie nationale de la RDC a revu à la hausse le prix de carburant dans les trois Zones d’approvisionnement . Il s’agit de la Zone Ouest, sud et Est. Dans un arrêté ministériel publié ce 07 juin, le prix d’un litre de Gasoil est passé de 3.345 FC à 3.665FC, soit une variation de 5%. Et le cout du litre d’essence passe de 3.345 FC à 3.500 FC , soit une variation de 4%.
Selon l’arrêté, cette révision s’inscrit dans le cadre de la préservation de l’équilibre du système d’approvisionnement en produits pétroliers. Et aussi, de renforcer la gestion de la subvention pétrolière. Ceci, en maitrisant la dépense fiscale et le coût budgétaires y relatif.
Déjà ce jeudi matin, la nouvelle disposition du ministère de l’économie est d’application dans plusieurs stations d’essence et gasoil de la ville de Lubumbashi. Par exemple à la pompe situé au coin des avenues Rué et Maman Yemo, le pompiste dit avoir été averti ce mercredi soir par le responsable de leur dépôt de la nouvelle tarification des produits pétrolier. Ainsi, il a vendu ce jeudi le litre d’essence à 3.500FC et celui de gasoil à 3.665 FC
Point de vu des chauffeurs
De leur coté, les conducteurs des taxis-bus et ceux des taxis de transport en commun confirment l’information. Ils affirment avoir acheté le carburant à un prix différent de celui de tous les jours. C’est le cas de Samy ,un chauffeur de taxi . « Oui-oui, on a haussé le prix du carburant à la pompe. Ce matin, cinq litres d’essence m’ont couté 17500 FC au lieu de 17.000FC ».
Cependant, plusieurs habitants de Lubumbashi craignent la hausse du prix de transport en commun, ainsi que des produits alimentaires et autres. Mais un conducteur trouvé devant une station service a rassuré que cette révision du prix des produits pétroliers n’aura pas d’impact sur le transport. Car dit-il « l a majoration n’est pas sensible. Voilà pourquoi ce matin le prix du transport est encore le même . Si nous osons augmenter le prix de transport de notre gré , le gouvernement va nous arrêter« .