Kakanda: Trois morts dans le crash de l’hélicoptère de Boss Mining

 

Un hélicoptère immatriculée 9-HRT a connu un crash ce lundi matin dans la cité de Kakanda à près de 200 Km de Lubumbashi . Selon la police locale , le bilan fait état de trois morts, tous agents de l’entreprise minière Boss Mining. Les corps des trois victimes ont été acheminés ce mardi à Lubumbashi. Boss Mining est une filiale du groupe Eurasiam Ressources Groups ERG et produit du cuivre et du cobalt. 

Il est 9h45 , heure locale ce lundi à Kakanda, l’hélicoptère décolle des installations de l’entreprise Boss Mining. A son bord , 2 passagers et le pilote. Tous de nationalité étrangère à savoir un Sud Africain, un Français et un Libanais. 5 minutes plus tard, l’hélicoptère prend feu. Ensuite, l’engin s’écrase à près de 2 Km vers le village Kikaka , témoigne Thomas Lukanda, commandant de la police à Kakanda. Arrivée sur le lieu du crash, l’officier de la police découvre les corps des victimes calcinés. Ils sont toute suite acheminés à la morgue de l’hôpital de Kakanda avant d’être transférés ce mardi à Lubumbashi.

Cause de l’accident

Toujours, selon la police locale, l’accident aurait été provoqué par une panne technique. Toutefois, le ministre provincial de l’intérieur au Lualaba, Déodat Kapend attend les résultats des enquêtes. En effet, celles-ci sont conduits par la régie des voies aériennes, direction de Lubumbashi. Du coté de l’entreprise Boss Mining, aucune communication jusqu’à présent. Un des agents du bureau de communication du groupe ERG Eurasiam Ressources Groups dont fait partis Boss Mining contacté, s’est réservé de tout commentaire.
C’est depuis plus d’un mois que l’entreprise Boss Mining est sous le coup de la sanction. Ses activités sont suspendues par le ministère des mines. Malgré cela, l’entreprise assure la surveillance de ses sites en hélicoptère.

Les habitants de la cité de Kakanda  pour leur part sont inquiets. Boss mining est la seule entreprise dans cette zone. C’est elle qui permet à l’économie locale de tourner. Avec les différents incidents survenus ces derniers mois, la communauté de Kakanda craint que l’entreprise n’arrête complètement ses activités, indique la société civile.