Elections: les partis politiques s’apprêtent à former leurs témoins
A quelques mois de la tenue des élections générales en RDC, certains partis Politiques doutent encore de la crédibilité des résultats du scrutin de 2023. De ce fait, ils envisagent déployer leurs témoins au sein des bureaux de vote le 20 décembre 2023. Ils ont pour mission d’assurer la surveillance des élections. Ainsi , les témoins doivent être formés sur leur rôle en vue d’éviter la confusion. Au sein de partis politiques où nous sommes passés ce lundi 18 septembre, l’heure est aux préparatifs de l’organisation des formations des témoins.
Par exemple, Ensemble pour la république, un parti politique d’opposition, compte aligner 10.000 témoins. Et pour une bonne efficacité de ces derniers, ce politique se prépare à organiser dans un bref délai une formation des témoins. Déjà ce vendredi 15 septembre, c’était la fin du dépôt des listes de témoins, rapporte kayombo coordonnateur interfédéral d’Ensemble dans la ville de Lubumbashi.
» j’étais chargé de réceptionner les listes des témoins. Nous avons mis l’accent sur les chefs des sections. Nous attendons le mot d’ordre pour débuter la formation . Il ne suffit pas de les sélectionner. Il faut également les former correctement pour qu’ils nous rendent un bon service le jour des élections. Dans la ville de Lubumbashi il y a 90 sites, et 2008 bureaux de vote. Quand nous multiplions par le nombre des témoins, doublons, nous irons jusqu’à 10.000 personnes pour le compte du parti Ensemble. « .
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L’UDPS attend la cartographie des bureaux de vote
Du côté de l’UDPS, parti au pouvoir, c’est l’étape de la sélection des témoins. Seules les personnes qui rempliront les critères seront retenues. Ainsi, elles passeront par une formation à la fin de laquelle, elles obtiendront les accréditations de la CENI. Explique Adalbert Lulu premier vice-président de la fédération Lubumbashi 2 UDPS Tshisekedi.
« A notre niveau, nous sommes en train de sélectionner les témoins. Nous ne voulons pas que, quand ils iront dans les bureaux de vote, qu’ils soient sources de problèmes. Mais nous voulons que les élections se déroulent de manière pacifique. La sélection se fait sur la base d’un certain nombre de critères. Le niveau d’études, savoir lire et écrire. Ce qui leur permettra de faire le rapport à la fin. Il y a aussi la question d’éthique. Nous attendons que la CENI nous fournisse la cartographie des bureaux de vote. A ce moment, nous sauront l’effectif des candidats et les témoins à aligner« .
Il faut retenir que la formation des témoins est aussi une façon de prévenir les conflits post électoraux.