Fungurume: les jeunes pour un processus électoral apaisé
Alors que les élections s’annoncent, des tensions sont également ressenties dans plusieurs parties du pays. À Fungurume par exemple, entre la jeunesse des partis politiques, rien ne va plus. Par exemple, les jeunes des partis politiques UNAFEC et UDPS se déchirent. Ce 8 novembre 2023, ils ont pris un engagement pour apaiser les tensions. C’était au cours d’un atelier organisé par la Division des Affaires Politiques de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO).
En effet, à Fungurume, cette tension entre partis politiques à la veille des élections peut se muer en conflit communautaire. D’où l’importance de l’endiguer en vue d’avoir des élections apaisées. Les jeunes de cette commune sont conscients du rôle qu’ils doivent jouer.
« Affirmons notre volonté commune d’assurer un climat apaisé pour mener à bon port ce processus électoral. (Nous allons privilégier) la tolérance, l’esprit de dialogue et le vivre-ensemble dans la Commune de Fungurume, Territoire de Lubudi, province de Lualaba, en République démocratique du Congo, notre patrimoine commun », ont-ils exprimé à la fin de cet atelier.
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Les engagements
Pour y parvenir, il est nécessaire de bannir les discours de haine. Ainsi, les jeunes ont également pris un engagement dans ce sens.
« Prenons l’engagement et la ferme résolution de rejeter tout discours de haine et toute forme de violence au cours du processus électoral en privilégiant le dialogue et les débats d’idées, à toute confrontation, qu’elle soit verbale ou physique ».
De plus, ils ont décidé de mettre en place, avec l’appui des Nations Unies, un cadre inclusif et consultatif. Ce cadre sera dédié aux concertations des leaders des ligues des jeunes, des partis politiques et ceux de la société civile de Fungurume. Ils ont décidé d’organiser des activités fédératrices, notamment des sensibilisations conjointes des membres contre toute forme de violence et de discours et messages de haine. Ils vont en plus mener des plaidoyers conjoints auprès des autorités et des leaders socio-politiques.
Il faut dire que les jeunes ont surtout décidé de vivre ensemble et d’exercer leurs activités dans le strict respect des lois et des libertés publiques en évitant toute manipulation politique.
À noter que la Division des affaires politiques de la MONUSCO a déjà organisé des activités similaires dans la ville de Lubumbashi. La prochaine étape, c’est la ville de Kasumbalesa, informe Adeoudat Kasongo Mugalu, conseiller politique à la Division des Affaires Politiques.