Lubumbashi :BCNUDH s’implique dans la lutte contre l’impunité

Le bureau des Nations Unies aux Droits de l’Homme s’engage à apporter sa contribution dans la lutte contre l’impunité. Ainsi, il a organisé ce mardi à Lubumbashi, un atelier de formation à l’intention des membres du Comité de suivi des violations des droits de l’homme . Il s’agit principalement des violations attribuables aux forces de sécurité et de défense. 

Les violations des Droits de l’homme sont en principe punissables. Ainsi, les comités de suivi doivent s’assurer que les auteurs ne soient pas impunis. Voilà ce qui donne un sens à cet atelier. Les auteurs de violations des droits de l’homme doivent être poursuivis par les instances judiciaires. Ensuite, ils doivent être jugé puis condamné lorsqu’ils sont reconnus coupables. Ne pas agir aini conduit la société à la dérive, insiste les organisateurs.

Maître Joseph Kongolo de la  Commission nationale des droits de l’homme,  un des organisateurs,  définit les objectifs de cette activité « Il s’agit ici de renforcer les capacités des membres des Comités de suivi. Leur faire connaître comment ont été créés ces Comités afin  qu’ils appréhendent  son organisation et son mode de  fonctionnement. »

De ce fait , le BCNUDH veut voir les membres ayant suivi la formation avoir un même entendement sur le travail de  suivi sur le terrain et comment le réaliser. C’est notamment comment  faire le suivi des dossiers au niveau des instances judiciaires. En outre, les participants  devront  savoir  comment faire le suivi des violations de droits de l’homme  commines par des militaires que  la police . Enfin, il s’agit de leur doter des techniques sur l’observation de certains procès devant les  instances judiciaires.

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Défis

Symphorien Sale, coordonnateur du réseau de protection des défenseurs des droits de l’homme,  un des participants assure que cette formation est une grande opportunité.

Cet atelier va nous aider à mener les actions ensemble pour lutter contre l’impunité  entretenue  par les détenteurs du pouvoir.

Mais il y a un défis à relever , estime -t-il . » Il semble qu’il y ait de personnes  intouchables. Mais, comment faire pour que celui qui viole la loi malgré sa fonction ou  son grade,  puisse répondre de ces actes devant la justice  ?

Pour sa part, Maître Falonne Kazadi, avocate au barreau de Lubumbashi,   estime qu’il est temps de redore l’image de la justice en RDC . « J’ai compris que la justice congolaise a besoin de retrouver son éclat.  La présence des forces armées, des organisations des droits de l’homme et celle de la société civile est la preuve d’une grande synergie. Ce qui permettra de trouver des solutions aux problèmes liés à l’impunité. »

À noter que  des délégués de plusieurs organisations non gouvernementales et  institutions publiques ont pris part à cet atelier. Il s’agit entre autres  de ceux du ministre de l’Intérieur,  de l’armée  et de  la police nationale congolaise. De plus, la CNDH, la société civile, les organisations des droits de l’homme étaient également présents