Election-RDC: Des incidents après vote à Bukama et à Manono

Après le vote du 20 et 21 décembre courant, quelques incidents ont été enregistrés  dans certains centres. C’est notamment  à Bukama dans la province du Haut Lomami où le bilan fait état de 2 blessés. Aussi, dans le Tanganyika à Manono ou un candidat et des agents de la CENI sont arrêts. 

A Bukama  dans la province du Haut Lomani,  3 centres de vote ont enregistrés des échauffourées. En effet, ce jeudi soir, des électeurs omis des listes électorales  se sont attaqués à ces centres. Il s’agit de Konga Batwi, Kajiba jiba et Maleo. Selon Augustin Monga, coordonnateur de la société civile locale, ces électeurs énervés ont lancé des projectiles sur les agents des bureaux de vote. Le bilan fait état de deux blessés dont le commandant de la police ainsi que d’une observatrice. Toujours selon la société civile de Bukama, les deux blessés sont admis à l’hôpital.

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Par ailleurs, les agents de ces bureaux de vote  qui ont pris fuite, ont trouvé refuge chez les religieux . Ils ont repris les opérations de  dépouillement  ce vendredi matin. Bukama compte 11 centres et 46 bureaux de vote.

Des arrestations à Manono

Un peu plus au Nord dans la province du Tanganyika, la situation était aussi tendue ce jeudi soir à Manono . D’après des sources sur place, un candidat accompagné d’un groupe des jeunes a fait irruption dans quatre centres  de vote. Il aurait ainsi exigé  aux agents de la CENI  de bourrer les urnes en sa faveur, indique la police. C’est entre autre aux bureaux de vote du Lycée Lelal Kinsaka, de l’école primaire Tunangu de l’église méthodiste. Aussi, il a visité les bureaux de l’école Tukankamane et Mbutwile,  témoigne l’abbé Moise Kiluba, cadre de la société civile locale.

Ainsi , face à la résistance, ce candidat à la députation provinciale et son groupe ont agressé  plusieurs des agents des bureaux de vote. Ici, le bilan fait état de trois personnes blessés dont le chef du bureau de vote Tukankamane. Il a une jambe fracturée. En outre, une machine à voter de ce bureau de vote  ainsi  l’urne ont été détruit par le même groupe. Par la suite, la police est intervenu et mem les militaires afin de remettre de l’ordre.

Enfin la société civile rapporte que trois agents de la CENI  ont été arrêté ce jeudi  par la police et transféré au parquet. De plus, l’armée a interpellé le candidat pour trouble des opérations électorales.

Depuis ce vendredi matin, le calme est revenu à Manono et les opérations de dépouillement devraient se poursuivre.