Lubumbashi: la danse au centre d’un spectacle au bureau Wallonie-Bruxelles

Lubumbashi: la danse au centre d’un spectacle au bureau Wallonie-Bruxelles

Célébration ce 29 avril  de la journée mondiale de la danse. A Lubumbashi, l’artiste danseur Lambic Kyaba en partenariat avec le bureau Wallonie-Bruxelles organise un spectacle de danse. Cinq artistes danseurs vont prester à cette activité qui se déroule sous le thème, « éveil ». Le but est d’éveiller la consciente à mettre de  côté les différent et  s’unir et réfléchir sur comment vivre ensemble.

La danse est un art,  un mode d’expression éphémère constitué de séquences de mouvements du corps dans l’espace souvent accompagnés par de la musique. A Lubumbashi, cet art est considéré comme un loisir et non un métier. Peu des gens y donné l’importance, car, disent-ils, ça ne rapporte pas sur le plan économique.

Cependant, pour certaines personnes comme Lambic Kyaba, la danse est une passion et une profession. Depuis son enfance ce jeune s’est donné à la danse à travers le plaine des jeux pendant les grandes vacances. Lambic à également dansé à l’église.

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Lambic doit choisir entre la danse et les études mécaniques

Arrivé aux humanités secondaires, les parents l’ont interdit de la danse. Leurs souhaits était que leur enfant étudie la mécanique. Cependant, Lambic s’est révolté. Néanmoins, il a combiné les études et la danse. Après avoir décroché son diplôme d’Etat, Lambic s’est donné à fond à la danse. Car, pour cet artiste, la danse est un moyen d’exprimer les non dis.

« La danse fait partie de nos cultures. C’est un canal de communication. A travers la danse je partage mes émotions. Plus je grandissais, la société me rappelait que,  quand on devient une grande personne on ne danse plus. Car, tu n’y gagneras rein. La danse n’est pas un métier. Ma famille qui était mon soutien, est devenu un obstacle ».

Lambic continue son propos et explique sa passion pour la danse

« Quand je danse j’arrive à me détendre des situations stressante. En dansant, j’oublie tout mes soucis. C’est comme la fumée qui s’échappe de l’eau chaude. La danse c’est toute une existence, c’est une vie.».

Etant donné que la danse occupe la place de loisir dans la société Lushoise, les artistes danseurs rencontrent des difficultés. Notamment, le manque d’espace pour expression artistique. A ceci s’ajoute l’indifférence des médias à l’égare de la danse rend difficile l’intégration de la danse dans la société. A ainsi dit Lambic.

« Le fait de ne pas considérer la danse comme une profession, brise totalement le sentiment de dire que je peux vivre de cet art. C’est ça qui fait qu’on soit incompris. Les médias devaient rassembler les personnes morales et réfléchir sur ce qu’on peut faire sur la question des espaces d’expressions artistiques. ».  

Alors, pour contourner les difficultés, Lambic comme d’autres artistes développent un esprit de créativité. Ceci, en vue d’avoir le financement. Lambic Kyaba recours à l’entreprenariat.