RDC: Minerais stratégiques,une opportunité pour améliorer l’électrification
La RDLa RDC dispose d’un important potentiel en énergie électrique. Cependant, ce pays aux nombreuses ressources minières tarde à décoller. Surtout son secteur énergétique. En effet, l’extraction croissante de ses minerais de la transition énergétique devrait jouer un rôle majeur dans l’amélioration de son électrification. C’est ce que croit fermement l’Observatoire d’études et d’appui à la responsabilité sociale et environnementale (Oearse(Oearse). Cette organisation de la société civile congolaise a lancé un message à la clôture du 17e Forum de l’OCDE.
Oearse a d’abord encouragé les consommateurs finaux des minerais stratégiques à œuvrer constamment avec les entreprises minières. D’après elle, cette collaboration vise à entreprendre la mise à jour des études de faisabilité des projets miniers. De sorte, ajoute-t-elle, à intégrer le développement des projets énergétiques comme preuve de la bonne volonté et d’engagement clairs. Ceux-ci permettront, souligne l’ONG, de réduire l’empreinte carbone et d’accompagner la RDC à réduire la pauvreté énergétique.
Exiger les entreprises minières à s’y investir
Plusieurs rapports notent que la volonté politique doit être manifeste pour que le secteur énergétique se développe rapidement. Dans cette même logique, Oearse exhorte par ailleurs le gouvernement de la RDC à exiger des entreprises minières de développer des projets énergétiques. « La conjoncture actuelle de la demande des minerais stratégiques nécessite d’entreprendre une réglementation particulière ». « Celle-ci doit astreindre aux entreprises minières d’entreprendre des actions réelles et concrètes », propose cette ONG. Et d’ajouter : « Ces actions visent à contribuer au développement des nouvelles infrastructures énergétiques. » C’est pour garantir l’électricité à l’industrie minière et aux populations locales. »
Oearse évoque que l’industrie minière consomme des quantités considérables d’électricité en RDC. Elle note aussi la croissance démographique de la population. « La puissance installée à ce jour au pays par la Société nationale d’électricité (SNEL) ne permet pas de répondre à la demande de l’industrie minière et de la population. »
Cette ONG craint le pire dans les jours à venir. « La forte dépendance du pays à l’opérateur principal qui est la SNEL devient un danger pour la sécurité énergétique du pays. » Surtout dans la région du Katanga. » Elle pense que l’introduction d’une réglementation particulière permettra, d’une part, de modifier le paysage énergétique congolais. Par l’émergence des solutions énergétiques propres qui répondent aux impératifs de l’efficacité et de la sauvegarde de l’environnement. D’autre part, de tirer profit du potentiel existant et de la transition énergétique. Pour opérer une transition vers une économie à faible émission de carbone au niveau interne et qui soutient la justice climatique.
Notons que le 17e Forum de l’Organisation de coopération et de développement économique, OCDE en sigle, s’est tenu à Paris du 21 au 24 mai 2024.
