Haut Katanga-MPOX: zéro cas positif, la surveillance s’intensifie

Haut Katanga-MPOX: zéro cas positif, la surveillance s’intensifie
Depuis 2022, la République démocratique du Congo fait face à une épidémie de la variole simiesque ou MPOX. Cette épidémie touche plus de 23 provinces sur les 26 provinces que compte le pays. Dans la province du Haut Katanga, aucun cas n’a été signalé jusque-là. Le ministère provincial de la Santé informe néanmoins que des mécanismes de surveillance sont mis en œuvre pour lutter contre la survenance de cette épidémie.
En effet la province du Haut Katanga, comme toutes les autres provinces de la RDC , reste en alerte. Jusque-là, la province ne compte aucun cas de la variole du singe. Toutefois, le ministère annonce qu’il a fait des prélèvements sur 18 échantillons de cas suspects .La province a mis egalement en place des mesures des surveillances . Le Ministre provincial de la santé Joseph Nsambi affirme que les toutes les batteries sont mis en place. « Comme pour la COVID-19 ,les mêmes dispositif sont mis pour la variole du singe« , dit -il en substance joint par messagerie Whatsapp. Il s’agit d’une surveillance communautaire, mais aussi dans les structures sanitaires.

Prise en charge gratuite

En plus de la surveillance, d’autres mesures sont déjà prises si les cas positifs sont détectés. « Les dispositions sont prises pour la gratuité de des soins de santé qui seront offerts aux cas positifs. Cela sera précédé par la formation des prestataires », annonce pour sa part le docteur Kayila Nianga lors de la lecture du compte rendu de la réunion sur la lutte contre le MPOX. Elle est médecin inspecteur provincial.
Le ministère appelle la population à la vigilance. Mais elle doit aussi se mobiliser et respecter des mesures préventives. Car, selon l’OMS, pour se protéger, « il faut éviter les contacts étroits (y compris sexuels) avec toute personne atteinte de MPOX. De plus, il faut se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un gel hydroalcoolique« .

Il faut noter que la RDC est l’épicentre de cette épidémie dans la région. Elle a déjà notifié plus de 15 000 cas  et plus de 500 morts.

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