l’ICCN renforce la gestion communautaire du Parc de l’Upemba

l’ICCN renforce la gestion communautaire du Parc de l’Upemba

L’Institut congolais pour la conservation de la nature, ICCN, multiplie des stratégies pour bien gérer le parc national de l’Upemba. L’une de ces stratégies consiste à associer les membres de la communauté dans la gestion durable de cette aire protégée. Voilà qui justifie la tenue de la réunion du comité du parc Upemba à Bukama, du 16 au 17 septembre dernier.

Le Parc national de l’Upemba s’investit dans la collaboration avec les communautés locales. Les responsables de l’UPEMBA développent des mécanismes pour que la conservation de cette aire protégée soit communautaire. « L’aspiration du Parc national de l’Upemba est de devenir un moteur vert du développement », déclare Christine Lain, directrice et chef de site de l’Upemba.

Toutefois, Christine Lain est positive. Elle estime par ailleurs que cette ambition ne peut être possible que si les communautés sont impliquées dans la gestion du Parc.

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Cependant, les communautés locales vivant tout autour du Parc saluent cette démarche. Celle visant à travailler en synergie pour une bonne conservation de cette aire protégée. « L’initiative de l’ICCN d’associer les communautés locales dans la conservation du Parc est bonne », indique Augustin Monga, coordonnateur territorial de la société. Celui-ci, ayant aussi participé aux Assises de Bukama, précise que la conservation communautaire du parc ne date pas d’aujourd’hui.

Satisfaction des communautés locales

L’implication des différentes parties prenantes dans la gestion du Parc national de l’Upemba est un signe d’une gestion durable. À cet effet, les communautés locales se sentent considérées par l’ICCN et l’Upemba. Pour la société civile territoriale de Bukama, « gérer le parc de l’Upemba sans associer les communautés, c’est gérer contre ces communautés. »

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D’après cette société civile, cette collaboration est gagnant-gagnant entre les communautés et le Parc. L’ICCN s’engage à financer les activités génératrices de revenus de ces communautés. C’est notamment les activités de maraîchage, l’élevage, etc.

Notons que la réunion du Comité de coordination de l’UPEMBA a mis un accent particulier sur deux points. À savoir la conservation et la gouvernance participative du parc. À cette occasion, les parties prenantes ont également été sensibilisées sur le nouveau plan d’aménagement et de gestion du parc. Ce plan s’étale sur la période allant de 2024 à 2029.