Lubumbashi : peu de femmes connaissent la contraception au quartier Maisha.

Lubumbashi : peu de femmes connaissent la contraception au quartier Maisha.

La Journée mondiale de la contraception a été célébrée ce 26 septembre. En RDC, peu de femmes utilisent les méthodes contraceptives. En 2022, elles n’étaient que plus de 3 millions à utiliser ces méthodes selon les données de l’outil de l’estimation de la planification familiale. Dans le quartier Maïsha, par exemple dans la commune Annexe dans la ville de Lubumbashi, peu de femmes sont familières à ces méthodes. 

Damba Françoise, la vingtaine, est mère de trois enfants. Elle est également enceinte. Elle vient de participer à une séance de sensibilisation sur les méthodes de contraception. « C’est la première fois que j’en entends parler », explique-t-elle.

Comme elle, beaucoup de femmes dans ce quartier n’ont jamais entendu parler des méthodes contraceptives. Ainsi, certaines ont plusieurs enfants. C’est le cas de Benita Mbuyi, une autre habitante du quartier Maïcha. Elle est également enceinte. La trentaine révolue, elle a déjà sept enfants. Ce qui présage de nombreuses autres maternités.

Lire aussi : Hémorragies post-partum : quand les vies peuvent être sauvées

Dangers

Les nombreuses maternités et les naissances non espacées constituent un danger pour la femme et même pour le bébé à naître. « L’utilisation des contraceptions est importante dans ,la planification familiale, mais aussi c’est important pour sauver des vies », explique Mamie Ngombé, infirmière titulaire au centre de santé Mumbunda. Elle insiste par ailleurs que non seulement ceci sauve des vies, mais permet de réduire la pauvreté. « Utiliser les méthodes réduit le nombre d’enfants par famille, donc moins de dépenses », explique-t-elle encore.

Sensibiliser l’homme.

Si les femmes sont d’accord sur le fait que la contraception est utile, elles sont néanmoins réticentes à l’utiliser. « Utiliser la méthode naturelle, par exemple, je ne pense pas que mon mari sera d’accord », explique Mukadi Divine, une autre habitante du quartier. Elle aussi est anceinte. Ce que confirme Mamie Ngombé, l’infirmière en chef. « D’ailleurs, l’utilisation de toute contraception n’est possible qu’avec l’accord du mari », explique-t-elle encore.

Ceci explique certainement pourquoi les femmes mariées ne sont pas nombreuses à utiliser la contraception. En 2022, par exemple, elkes n’était que 2 millions à utiliser les méthodes de planification familiale. D’où l’importance de sensibiliser les hommes sur la contraception.

 

 

La Journée mondiale de la contraception a été célébrée ce 26 septembre. En RDC, peu de femmes utilisent les méthodes contraceptives.  En 2022, elles n’étaient que plus de 3 millions à utiliser ces méthodes selon les donnèes de l’outil de l’estimation de la planification familiale. Dans le quartier Maïsha, par exemple dans la commune Annexe dans la ville de Lubumbashi, peu de femmes sont familières à ces méthodes. 

 Damba Françoise, la vingtaine , est mère de trois enfants. Elle est également enceinte. Elle vient de participer à une séance de sensibilisation sur les méthodes de contraception. « C’est la première fois que j’en entends parler », explique-t-elle.   

Comme elle, beaucoup de femmes dans ce quartier n’ont jamais entendu parler des méthodes contraceptives. Ainsi, certaines ont plusieurs enfants. C’est le cas de Benita Mbuyi, une autre habitante du quartier Maïcha.  Elle est également enceinte. La trentaine révolue, elle a déjà sept enfants.ce qui presage des nombreuses autres maternitès.  

Lire aussi: Hémorragies post-partum: quand les vies peuvent être sauvées

Dangers 

  Les nombreuses maternitès et les naissances non espacées  constituent un danger pour la femme et même pour le bébé à naître. « L’‘utilisation des contraceptions est importante dans la planification familiale, mais aussi c’est important pour sauver des vies »,  explique Mamie Ngombé, infirmière titulaire au centre de santé Mumbunda. Elle insiste par ailleurs que non seulement ceci sauve des vies, mais permet à réduire la pauvreté. « Utiliser les méthodes réduit le nombre d’enfants par famille,  donc moins de dépenses », explique-t-elle encore.

sensibiliser l’homme.

Si les femmes sont d’accord sur le fait que la contraception est utile, elles sont néanmoins réticentes à l’utiliser. « Utiliser  la méthode naturelle, par exemple, je ne pense pas que mon mari sera d’accord, explique Mukadi Divine, une autre habitante du quartier. Elle aussi est anceinte. Ce que confirme Mamie Ngombé, l’infirmière en chef. « d’ailleurs l’utilisation de toute contraception n’est possible qu’avec l’accord du mari »  explique t-elle emcore.

Ceci explique certainement pourquoi les femmes mariées ne sont pas nombreuses à utiliser la contraception. En 2022, par exemple, elkes  n’était que 2 millions à utiliser  les méthodes de planification familiale.Doù l’importance de sensibiliser les hommes sur la contraception.