Sakania: plusieurs enfants privés d’éducation dans 2 groupements
Plusieurs enfants des deux groupements de trois que comporte le secteur de Bawushi sont privés de l’éducation. Ce secteur se situe à 76 km de la cité de Mokambo, dans le territoire de Sakania, ville de Kasumbalesa, dans la province du Haut Katanga. Dans cette partie de la République Démocratique du Congo, il n’y a pas d’école. D’après la Société civile de Sakania, les enfants n’étudient pas. Ce qui inquiète les parents. Et pourtant, l’éducation est un droit pour chaque enfant.
Le secteur de Bawushi comporte trois groupements. À savoir, Kahimbi, Kimese Kalwanga et Mwenda. Selon Patrick Mumba, acteur de la société civile de Sakania, le constat est amer. Il n’y a aucune école publique ni privée dans cette entité. Les enfants de ce coin de la RDC n’étudient pas. Seul le groupement Mwenda possède une petite école catholique datant de plusieurs décennies.
D’après les explications fournies par une source de la place à Bawushi, cette école est en état de délabrement très avancé. Les murs du bâtiment ont des fissures partout. Ce qui présente un danger permanent pour les enfants. Pour le moment, cette école abrite plus ou moins 500 élèves.
À lire aussi, https ://magazinelaguardia.info/2024/02/01/crefdl-pdl-145-t-seulement-14-de-realisations-livrees-à-letat/
PDL 145 T, un espoir qui s’effondre
La société civile de Sakania indique pourtant que dans le cadre du programme de 145 territoires, il était prévu de construire une école dans le secteur de Bawushi. Mais cela n’a pas été réalisé, déplore Patrick Mumba. « Le secteur de Bawushi n’a encore rien bénéficié du programme de 145 territoires. » Ils ont commencé la construction d’une école dans le groupement Mwenda, ensuite, ils ont abandonné les travaux. Jusque-là, le bâtiment est inachevé. En plus, il n’y a ni banc, ni fenêtre, ni porte. Jusque-là, l’école n’est pas opérationnelle. Par ailleurs, Patrick Mumba invite les acteurs de la société civile à se joindre à lui pour faire le suivi de ces ouvrages.
Il faut retenir que, en dehors du manque d’écoles, ces secteurs sont dépourvus d’autres infrastructures de base. C’est par exemple un dispensaire, des routes de desserte agricole. D’après les analyses faites par un journaliste de la place, cette situation est à la base du dépeuplement de ce secteur. Les habitants quittent vers d’autres groupements pour chercher la vie ailleurs. Or, lorsque la population diminue à plus ou moins 500 habitants, le secteur sera annexé à un autre. En conséquence, cela pourra engendrer des conflits entre chefs de secteur.