Lubumbashi-journée des latrines : murs et arbres font l’affaire 

Lubumbashi-journée des latrines : murs et arbres font l’affaire 

Certains habitants de la ville de Lubumbashi ont trouvé une nouvelle façon de se soulager . les arbres plantés aux abords des artères, les murs des clôtures et des maisons dans certaines avenues paient les frais. Plus les messages d’interdiction sont visibles, plus la pratique prend de l’ampleur. Pour eux c’est le manque des latrines , la cause.

« Il est interdit de se soulager ici », cette mention et tant d’autres sont visibles sur plusieurs murs des clôtures, maisons et autres bâtisses à Lubumbashi. Car certains habitants de Lubumbashi les utilisent pour se soulager. Et les propriétaires exaspérés, parfois incapables de surveiller leurs murs à longueur des journées, s’en plaignent.

« Un mur ne peut pas remplacer une toilette publique », se plaint Daniel Kamwashi, parent d’un élève au collège Imara de Lubumbashi. Il ajoute même que cette pratique est à la base de beaucoup de maladies hydriques, surtout en cette période de pluie qui s’annonce.

Des raisons qui ne passent pas

Certains habitants de Lubumbashi se justifient. Pour eux, c’est le manque de latrines publiques.

Henriette Mwika, habitante de la commune Lubumbashi, est aussi confuse. « Le mur de ma clôture est rongé. » Ces gens qui font ça devraient s’en prendre aux autorités de la ville qui perçoivent chaque jour des taxes et autres impôts au lieu d’abimer les murs et les arbres d’autrui, dit-elle.

 

Des toilettes publiques payantes sur la ville

La ville de Lubumbashi possède à ces jours quelques toilettes publiques. L’une se trouve sur l’avenue chef Katanga dans les environs des terminus de bus allant vers l’aéroport et Kigoma. Une autre en plein cœur de la ville, au niveau de la grande place de la post.

L’accès à toutes ces toilettes est payant. Et pourtant, les utilisateurs se plaignent du manque d’entretien. C’est comme cette jeune femme rencontrée dans le couloir de cette toilette située au niveau du Park hôtel. « On n’y peut rien, ce n’est pas propre, mais à l’impossible, nul n’est tenu »

À noter qu’aubumbashi, en plus du manque des latrines publiques, certains lieux publics en manquent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *