Lubumbashi: des infections néonatales tuent les nouveau-nés

Lubumbashi: des infections néonatales tuent les nouveau-nés

Les trois derniers mois de l’année 2024, la ville de Lubumbashi a enregistré des dizaines de cas de décès des nouveau-nés. Selon certains médecins, cela est dû aux infections néonatales pour la plupart des cas. La négligence des femmes lors des consultations prénatales est notamment à la base de ces infections, indique le personnel médical. 

Hélène Dikondja est primipare. Sa première fille est décédée 9 jours après la naissance. Elle ne sait pas expliquer la cause du décès de son bébé. « C’est ma première fois de mettre au monde. » J’ai constaté que ma fille ne faisait que pleurer. Elle faisait de la fièvre, mais je n’avais aucune idée de ce que c’était. Ce sont les médecins qui ont fini par déterminer que le bébé pleurait parce que sa température était élevée. 

« Quatre jours après,poursuit-elle, l’enfant n’avait plus de sang. Après les examens, le personnel soignant s’est rendu compte que la fillette est née avec des infections.

Par conséquent, ce nouveau-né n’a pas survécu. Il est mort deux jours après sa naissance.

Les causes

Le cas de Hélène Dikondja n’est pas unique à Lubumbashi. Les infections prénatales sont devenues courantes, déclarent les médecins. Yan Mukadi , un médecin généraliste dans la ville, affirme que la négligence des consultations prénatales est l’une des principales causes du taux élevé des décès. Les femmes enceintes sont fragiles et peuvent facilement contracter des infections. Et ce, à cause du déficit himutaire. Le corps étranger dont l’enfant les rend faibles. Ainsi, le suivi médical jusqu’à l’accouchement est important.

Et d’ajouter, « chaque rendez-vous avec le médecin est essentiel pour la survie du fœtus. La négligence de certaines femmes les conduit à des avortements. D’autres, par contre, développent des infections qui mettent en danger le nouveau-né. »

https ://magazinelaguardia.info/2024/01/17/les-infections vaginales, même chez les petites filles/

Les infections néonatales n’attaquent pas l’enfant dans le sein de sa mère, ajoute le médecin. Souvent, c’est lors de l’accouchement. Le bébé est exposé au danger en arrivant au monde. Ainsi, le personnel soignant estime qu’il faut une sensibilisation régulière des femmes pour prévenir ces infestions. Ce qui pourrait aussi réduire le taux de décès des nouveau-nés.

Selon le rapport de l’UNICEF de 2018, en RDC, un nouveau-né sur 35 meurt avant l’âge d’un mois. Soit 96.000 nouveau-nés par an. Les infections telles que la septicémie ou la présence des bactéries dans le sang et la pneumonie sont responsables de plus de 80% des décès néonatals.