Ex-Katanga: 70% de ménages utilisent les toilettes non améliorées INS

Une étude récente de l’Institut national de statistiques (INS) révèle que près de 7 ménages sur 10 dans l’ex-Katanga utilisent des toilettes non améliorées. Ceci engendre des conséquences graves pour l’environnement et la santé publique. La gestion des déchets ménagers, quant à elle, reste un problème critique, exacerbant les défis socio-économiques et environnementaux dans la région. 

Dans l’ex-Katanga, en République démocratique du Congo, l’accès à des toilettes améliorées reste un luxe pour de nombreux ménages. Selon une étude menée dans le cadre de l’évaluation de la sécurité alimentaire en situation d’urgence (EFSA 2024), près de 70 % des ménages de cette région utilisent des toilettes non améliorées. Cette situation pose des risques majeurs pour la santé publique, l’environnement et l’agriculture.

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Toilettes non améliorées : un problème sanitaire et environnemental

Le Haut-Katanga se distingue légèrement avec 52,9 % des ménages ayant accès à des toilettes améliorées. Cette situation est favorisée grâce à la présence de plusieurs villes dans cette province. Cependant, les provinces du Haut-Lomami et du Tanganyika affichent des chiffres alarmants. Dans ces deux provinces, les statistiques sont de 95,4 % pour le Haut-Lomami et 94,6 % des ménages pour le Tanganyika qui utilisent des toilettes non améliorées. Ces pratiques contribuent à la dégradation des écosystèmes. Elles permettent également la propagation de maladies et la contamination des sols et des eaux.

La défécation à l’air libre, par exemple, libère des agents pathogènes et chimiques . Cette pratique rend les sols impropres à l’agriculture. De plus, la contamination des eaux de surface et souterraines est une source majeure de maladies hydriques .  C’est comme par exemple la diarrhée, le choléra et la fièvre typhoïde.

Pour répondre aux défis liés aux toilettes non améliorées et à la gestion des déchets dans l’ex-Katanga, plusieurs mesures peuvent être mises en place. Ces solutions doivent être adaptées aux réalités locales et impliquer les communautés, les autorités locales, les organisations non gouvernementales (ONG) et les partenaires internationaux. Voici quelques propositions concrètes.